Je vais vous raconter une histoire qui bien qu’elle soit très controversée reste quand même une belle histoire qui parle Du Cœur de Père de Notre Dieu.
Ben Hopper était gouverneur du Tennessee de 1911 à 1915. Il eu une carrière brillante en tant que juriste et bien sûr en tant que gouverneur du Tennessee. Ben Hopper a eu un début de vie difficile. Son père était un personnage important, et à cause de cela, il n’avait pas voulu le reconnaitre. A cette époque, les enfants qui étaient de père inconnu étaient méprisés par le reste de la population. Le Tennessee est un Etat du sud des Etats-Unis, et le sud est connu pour être très religieux. Donc les enfants hors mariage, surtout à l’époque, étaient considérés comme le signe évident d’une vie de débauche. On peut dire qu’il n’y avait pas beaucoup de grâce, bien que la population se réclamait de la foi chrétienne. Non seulement les enfants hors mariage étaient mis au banc de la société, mais ils étaient maltraités, aussi bien par les adultes que par les autres enfants. Les parents interdisaient à leurs enfants de jouer avec Ben. Les parents disaient avec mépris : « Mais pourquoi cet enfant devrait jouer avec nos enfants ? ». Ils faisaient porter sur ce petit garçon, le poids de la faute de ses parents alors qu’il n’y était pour rien.
Ben détestait le samedi. C’était le jour où sa mère l’envoyait faire les courses. Les autres parents faisaient des réflexions désagréables, assez fort pour être entendues par tous. Ils se disaient entre eux : « Qui peut être le père de cet enfant ? ». Ces personnes, bien que connaissant l’Evangile, ne se rappelaient sans doute plus l’histoire de la femme adultère. Quand la foule des pharisiens pousse la femme adultère devant Jésus, fière enfin de pouvoir obtenirsa condamnation de la bouche Du Maître. Mais qu’est-ce que Jésus a dit ? : « Que celui qui n’a pas de péché jette la première pierre. ». Et ils étaient tous partis. Qui sait si ces personnes qui méprisaient tant cette pauvre mère et son enfant n’avaient pas en elles-mêmes des pensées impures ou adultères, ou de haine. Mais ces pensées étaient bien enfouies et personne ne pouvait le voir.
Ben, à six ans, alla à l’école. Son calvaire continua. Pendant la récréation, au lieu s’amuser avec les autres enfants, il restait seul à étudier. Et ceci parce que les autres enfants ne voulaient pas jouer avec lui. A midi, il mangeait tout seul tout en regardant les autres enfants chahuter et bavarder. Là aussi, les enfants le fuyaient. Sans doute avaient-ils entendu leurs parents. Peut-être qu’un enfant aurait bien voulu jouer avec le petit Ben, mais le poids des mentalités de cette petite ville de province, faisait que personne n’aurait osé aller contre l’opinion générale, de peur d’être elle-même rejetée.
Les années passèrent et le petit Ben devint adolescent. Il continuait à se réfugier dans les études. Quand il eu douze ans, un grand évènement se produisit dans cette petite ville de province : un nouveau pasteur fut nommé dans la petite église près de là où il habitait. C’était un homme de forte carrure, avec une belle barbe et un regard plein de bonté. Il avait fait une expérience assez radicale avec Le Seigneur. Sa vie avait été transformée et il portait le cœur de Jésus partout où il allait. Il prêchait l’Evangile avec simplicité et surtout ce qu’il disait avait du poids parce que c’était vécu. Un dimanche, il avait prêché sur la femme adultère et il avait démontré le cœur de grâce de Jésus, mais l’assemblée n’avait pas réagi. Quand il était en contact avec quelqu’un, il lui faisait ressentir qu’il était la personne la plus importante au monde. Quand il entrait dans un groupe, il transportait une telle paix que sa présence seule faisait tomber les tensions. Et les sourires réapparaissaient sur les visages. C’est la vie même de Jésus qu’il transportait ....
