Un naturaliste reconnaissait volontiers la signature du Créateur dans tout ce que son microscope lui faisait découvrir. Mais une chose le tourmentait : « Comment le Dieu qui avait créé les merveilles de l’univers avait-il pu se faire connaître à l’humanité ? »
Un jour, alors qu’il se promenait à la campagne, il s’arrêta devant une fourmilière ; elle était couverte d’une nuée de fourmis qui se montraient très agitées dès que son ombre les recouvrait. « Si ces fourmis savaient combien je m’intéresse à elles, pensa-t-il, elles ne se tourmenteraient pas de ma présence. »
Poursuivant le cours de ses pensées, il se demanda si l’homme pouvait communiquer ses sentiments à des fourmis. Non, décida-t-il,car, pour le faire, il faudrait que l’homme devînt une fourmi. Soudain une idée lui traversa l’esprit comme un éclair : « C’est ce qui s’est passé pour nous. Le Dieu qui a créé ce monde devait devenir un homme pour que les hommes puissent le connaître et partager ses sentiments et ses pensées ! »
En effet, Dieu s’est fait homme. Jésus Christ, le Fils de Dieu, a pris notre nature pour traduire dans notre langage ce qui autrement serait resté incommunicable.
Celui qui m’a vu, a vu le Père, disait-il, Jean 14 : 9.
Personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler, Matthieu 11 : 27.