Le pasteur DUBOIS prêchait un jour à Chicago, quand, au milieu de la foule, un ouvrier l’air accablé de fatigue, s’approcha et lui dit devant tout le monde :
— Vous pouvez bien raconter que le Christ vous est cher et qu’il est votre aide ; mais si votre femme était morte, comme c’est le cas pour moi ; si vous aviez des enfants appelant en criant leur maman qui ne répond jamais, vous ne pourriez pas parler comme vous le faites !
Peu de temps après Le pasteur DUBOIS perdit sa noble épouse dans un accident de chemin de fer et son corps fut transporté à Chicago dans l’un des baraquements de l’Armée du Salut, pour un service mortuaire.
Après que d’autres eurent commencé le service, il se tint près du cercueil, jeta un regard sur le visage silencieux de son épouse, la mère de ses enfants et déclara :
— L’autre jour, ici même, un homme est venu me dire que si ma femme était morte et mes enfants en train d’appeler leur mère en criant, je ne pourrais pas dire que Christ est suffisant pour moi. Eh bien, si cet homme est ici, dites-lui que Christ est suffisant. Mon cœur est brisé, mon cœur saigne, mais dans mon cœur, il s’élève un chant et c’est Jésus qui le met ; si cet homme est ici je puis lui dire, quoique ma femme ne soit plus là et que mes enfants soient orphelins, que Christ me réconforte maintenant même.
Cet homme était là ; il descendit du bas-côté et se jeta devant le cercueil en disant :
— Vraiment, si Christ est un tel soutien, je veux m’abandonner à Lui.
Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai, nous dit Esaïe 66: 13.