Un soir de bataille, un croyant parcourait le lieu du carnage, cherchant à soulager quelques blessés. Il trouva un soldat qui n’avait plus que quelques instants à vivre.
— Voulez-vous que je vous lise un passage de l’Evangile ? Demanda-t-il.
Pour toute réponse, le mourant lui dit :
— J’ai soif, si vous pouviez me donner un peu d’eau.
Aussitôt, l’homme courut vers un ruisseau et lui rapporta de l’eau. Puis le soldat lui dit :
— Mettez-moi quelque chose sous la tête.
Il prit son manteau et le plaça sous la tête du blessé.
— Maintenant, dit le soldat, si c’est votre livre qui fait des hommes comme vous, ouvrez-le et lisez-le jusqu’à ce que je meure…
Voilà un homme qui a donné à boire à son prochain et à Dieu en même temps. L’important se trouve en ceci, c’est que le vrai chrétien a su créer la soif spirituelle chez celui qu’il secourait.
Les situations ne sont jamais les mêmes, mais une aide, une bonne parole, un sourire sont autant de verres d’eau distribués et, dit la Bible, vous ne perdez pas votre récompense, sans parler de la satisfaction d’avoir été pour votre prochain comme un ange de Dieu et son moyen de salut.
Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi.
Les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli ; ou nu, et t’avons-nous vêtu ?Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ?
Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites.
Matthieu 25 :35-40.