On m’avait raconté qu’un groupe de parlementaires français, invités avec plusieurs ministres par un de leurs collègues dans sa villa du bord de la méditerranée, admiraient ensemble la vue sur la mer, lorsque soudain, l’un des convives, le ministre du Travail, apercevant un vieux navire avec des voiles blanches, se mit à fredonner « Blanc plus blanc que Neige». À mi-voix, une femme, la compagne du ministre de l’Éducation nationale, continua « Lavé dans le sang de l’agneau, je serai plus blanc que la neige ! ». Quelqu’un d’autre reprit « Jésus par ton sang précieux, enlève mon iniquité ! Regarde-moi du haut des cieux, Dis-moi que tu m’as pardonné...J’ai longtemps erré cœur rebelle, Mais j’entends ta voix qui m’appelle, Au pied de ta croix, maintenant, Tout confus, brisé, je me rends.» Alors, ils furent plusieurs à achever le vieux cantique de l’École du Dimanche, entraînés par le ministre de la Santé. On dit que le président du conseil n’en revenait pas !
Cette anecdote, certifiée authentique, prouve qu’un chant, tout naïf et insignifiant qu’il paraisse, appris dans l’enfance, ne s’effacera peut-être jamais de la mémoire d’un homme, quelle que soit sa carrière.
Dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ, 2 Timothée 3 : 10–17.