Merci à Astrid Monet pour cet entretien.
Sept ans après avoir quitté brutalement Berlin, Marika, une Française de 38 ans, revient dans la capitale allemande afin que son fils Solal rencontre son père, Thomas, un célèbre dramaturge. Elle accepte de les laisser seuls pour la nuit mais, le lendemain, leurs retrouvailles sont compromises car un tremblement de terre a coupé la ville en deux. Marika part à leur recherche.
Astrid Monet trouve toujours les mots justes pour décrire parfaitement ce monde qui s’assèche, ce Berlin enseveli sous les cendres et les sentiments des différents personnages secoués et éprouvés par cette catastrophe. A la lecture, on se rend compte que ce qui compte dans cette histoire c’est les rencontres, les interactions entre les personnages, et entre les personnages et leur environnement.
Un magnifique roman qui capture à merveille l'atmosphère de Berlin et le monde dans lequel nous nous apprêtons à vivre (nous vivons déjà?) si nous ne changeons pas nos habitudes.
Un cri de détresse d'une mère pour son fils.
Un cri de détresse pour la planète.
Merci à Astrid Monet pour cet entretien.
