(English translation above)
Insomnie
La nuit, je surveille mon réveil
Égrenant toutes ses minutes,
Comme un marteau sans sommeil
Cognant dans ma tête en tumulte.
Quand je feins de l’ignorer
Du plus respectueux dédain,
Il revient me torturer,
M’asticotant comme un pantin.
Refrain :
Et j’attends,
Impatient,
La sortie
De cette nuit qui me nuit.
Et j’attends,
Impuissant,
Qu’un somme nie
Mon insomnie.
Après cinq heures d’origamis
Une heure avant que je me lève,
D’un air ravi, il me sourit
De m’avoir interdit de rêves.
Au dehors, c’est la nuit noire.
Aussi noire que ma nuit est blanche.
Car je désespère de voir,
En ce glaçon de femme, un ange.
(refrain)
Mais tout à coup, c’est le trou.
Je me vois pendu à un’ branche,
En partant, ell’ me fait « coucou ».
Diablesse raffinée, mais franche !
En sueur, j’ouvre mes yeux.
Noyé dans mon coussin de plumes,
Palpitant, pâle, piteux,
Ma tête n’est plus qu’une enclume.
(refrain)
Myckaël Marcovic, le 14 février 2018
Approximate translation :
Insomnia
At night I watch my alarm clock
Grinding every minute of it,
Like a sleepless hammer
Banging in my head in a tumult.
When I pretend to ignore it
Of the most respectful disdain,
He comes back to torture me,
Jerking me around like a puppet.
Chorus:
And I’m waiting,
Impatient,
The exit
Of that night that hurts me.
And I’m waiting,
Powerless,
That a sum denies
My insomnia.
After five hours of origami
An hour before I got up,
He smiles at me with a happy face
For keeping me from dreaming.
It’s dark out there.
As black as my night is white.
For I despair to see,
In this woman’s ice cube, an angel.
(chorus)
But all of a sudden, it’s the hole.
I see myself hanging from a branch,
As I leave, she says hello to me.
Refined devil, but frank!
When I’m sweating, I open my eyes.
Drowned in my feather cushion,
Throbbing, pale, pitiful,
My head is just an anvil.
(chorus)
Myckaël Marcovic, February 14, 2018