(English translation above)
Sa tête.
Qu’y a-t-il de plus accablant
Le matin, au réveil
De revoir comme un pénitent
Sa tête ?
Après une nuit pas très noire,
Au miroir malpoli,
Dans un Picasso, on peut voir
Sa tête.
Miroir, ô mon vilain miroir,
Qui est le plus miro ?
Dis-moi qui, des deux, donne à voir
Sa tête ?
Qui a trop fumé sa boussole
Dans des rêves partis ?
Est-c’ qu’au pays des herbes folles
Ça tête ?
Moi, qui voudrais tant ressembler
À ma Barbie chérie,
Je fais tout pour photocopier
Sa tête.
Alors pour travestir mon âge,
Par quelques graffitis,
Je cherche dans mon maquillage
Sa tête…
Je sais que celle qui se pâme
Est là, en personne, mais
En fait, je ne vois que de l’âne
Sa tête !
Ce pauvre tour de magicien
Vaut son pesant de fard
C’est pas grand-chose mais au moins
Ça t’aide.
Et comme ma vue perd ses verres
J’astique les miroirs
De cette société qui perd
Sa tête.
Paroles de Myckaël Marcovic, 29 décembre 2011.
Musique de Myckaël Marcovic, 21 février 2012
Approximate translation :
His head.
What is more overwhelming
In the morning, when I wake up
To see again as a penitent
His head?
After a dark night,
In the rude mirror,
In a Picasso, you can see
His head.
Mirror, O my wicked mirror,
Who’s the most gorgeous?
Tell me who, of the two, gives to see
His head?
Who smoked his compass too much
In a dream gone?
Is it in the land of the wild herbs
What are you thinking?
Me, who would so like to look
To my darling Barbie,
I do everything to photocopy
His head.
So to disguise my age,
By some graffiti,
I look in my makeup
His head…
I know the one who’s swollen
Is there, in person, but
In fact, I only see donkey
His head!
That poor magician’s trick
Worth his weight of blush
It’s not much, but at least
It helps you.
And as my sight loses its glasses
I polish the mirrors
Of this company that loses
His head.
Lyrics by Myckaël Marcovic, 29 December 2011.
Music by Myckaël Marcovic, February 21, 2012