On rit beaucoup tout au long de La balade des perdus, roman qui met en scène le voyage rocambolesque de quatre handicapés et de leur éducatrice bougonne. On rit, mais quelque chose de plus grave se fait jour simultanément. Car l’intrigue épingle sous son apparente légèreté des enjeux centraux de notre société, en particulier l'obsession de la performance. Il sera question de ce nouveau titre et des précédents, mais également de la place de l’écrivain dans le monde contemporain.
Écrivain, épistémologue, docteur en psychologie, Thomas Sandoz, né en 1967, a notamment publié de la prose - aux éditions Grasset La balade des perdus (2018), Croix de bois, croix de fer (2016), Malenfance (2014), Les temps ébréchés (2013), Même en terre (2012) - et chez d’autres éditeurs La Fanée (G d’Encre, 2008), Gerb (L’Âge d’Homme, 2000), 99 minimes (L’Âge d’Homme, 1997). Il est également l’auteur d’essais dont Histoires parallèles de la médecine (Le Seuil, 2005), et de monographies dont notamment Allain Leprest - Je viens vous voir (Christian Pirot, 2003) et Derrick - L'ordre des choses (L’Hèbe, 1999). Parallèlement à ses projets personnels, il anime des ateliers d'écriture (en particulier Roman d'école) et travaille sur mandat comme médiateur culturel. Il a reçu plusieurs distinctions, dont le Prix Schiller 2011.
La rencontre sera animée par Jean Kaempfer, professeur honoraire de littérature à l’Université de Lausanne.
En collaboration avec Payot Libraire.