Quitter la grande route, fuir les voitures et préférer les rues recouvertes de sable. À chaque embranchement, prendre la voie la plus étroite, sinon laisser les pieds décider. C’est la façon dont monobloc a décidé d’explorer le quartier de Ouakam.
Le sable y feutre les pas et décourage une partie des automobilistes, laissant l’air s’animer du bruit de l’activité de ses habitants. Bruit? Pas vraiment. Si l’on y prête attention, des rythmes et des mélodies accrochent l’oreille. Un ballon de basket qui heurte sur le goudron, l’appel à la prière, ou simplement la mélodie discrète du langage parlé.