D’où ça vient : les planètes ?
Pour les apercevoir, levez les yeux au ciel
attendez qu’il fasse noir, regardez l’eternel
alors vous les verrez, sphères de lumière brillantes
si vieilles en vérité qu’elles semblent permanentes,
et si à l’oeil nu elles resteront discrètes
leurs mystères s’ouvrent à vous, à l’aide d’une lunette.
Elles fascinent de tous temps par leurs courbes parfaites
mais au fait, d’où ça vient les planètes ?
Croyez le ou non, il n’existe pas de définition officielle et générale
pour le mot planète.
L’Union astronomique internationale identifie ces corps célestes bien précis
par un mélange de critère complexe incluant composition, taille ou encore densité.
Le premier à les avoir observé de près fut le Grec Ptolémé au 2e siècle.
Son premier modèle était supposé géocentrique.
Il fallut attendre le XVIIe siècle et l’italien Galilée
pour obtenir une modélisation précise,
bien aidé par les premiers télescopes
et les observation de l’allemand Johannes Kepler.
Là où la formation d’une étoile naît schématiquement
dans l’effondrement d’une sphère de gaz,
la naissance d’une planète viendrait plutôt de l’agrégation
de gaz et de poussière, presque toujours stabilisé par une ellipse.
Les étoiles émettent un rayonnement, les planètes le reflètent.
Notre système solaire comporte huit planètes
nommées d’après les noms romains des divinités antiques :
Mercure Vénus la Terre Mars Jupiter Saturne Uranus et Neptune.
Hors système solaire, on parlera plutôt d'exoplanète, planètes étrangères.
Et Pluton, me direz vous ?
Depuis 2006, Pluton est considéré comme une planète naine,
au même titre que Ceres, Makémaké, Hauméa et Eris.
Il leur manque l'élimination des corps sur une orbite proche
pour être considérées comme des planètes.
On a tout de même considéré Pluton comme telle pendant 76 ans,
c’est pourquoi vous l’avez sans doutes appris à l’école.
Ce que vous n’avez pas appris en revanche, c’est que,
pendant 76 ans, Pluton a été l’unique planète découverte par un américain,
l’astronome Clyde Tombaugh, en 1930.
De quoi expliquer, en partie, la réticence de l’époque
à “rétrograder” Pluton et à laisser ainsi, à l’Europe
le quasi monopole de la découverte des planètes.