« Un accord novateur », les mots sont de Christine Lagarde,
présidente de la banque centrale européenne.
Après de longs échanges, mercredi puis jeudi, les ministres des finances,
qui composent l'Eurogroupe, se sont mis d'accord sur trois axes :
un prêt du fonds de secours de la zone euro, le MES, autour de 240 milliards d'euros
pour couvrir les frais de santé et de prévention avant tout,
mais aussi 200 milliards d'euros de fonds de garantie pour les entreprises
et un soutien du chômage partiel par la commission européenne,
jusqu'à 100 milliards d'euros.
Accord novateur ne veut pas dire unanime,
L'Italie, la France et l'Espagne réclamaient
un emprunt européen commun sous forme de « coronabonds ».
L'Allemagne et les Pays-Bas ont refusé en bloc toute mutualisation des dettes.
L'inflexibilité du ministre néerlandais Wopke Hoekstra
n'a pas facilité les discussion mais c'est assumé :
son pays refuse de pour pour les États les plus endettés,
les jugeant victimes de leur propre laxisme en terme de gestion.
LM
