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Avec Isha.
Connaissez-vous la vie de Rakhal, le futur Swami Brahmananda, après la mort du Maître ?
Tant que le Maître était vivant, il était facile pour les jeunes disciples, d’être détachés des angoisses du monde et d’avancer sur le sentier de Dieu ; mais à sa disparition, la joie perpétuelle fît place à un sentiment de grand vide et de solitude du coeur. Ils voulaient retrouver cet état de conscience et de béatitude où Ramakrishna les avaient conduit.
Assoiffés de Dieu et enflammés par l’idéal du renoncement, ils se rassemblèrent et constituèrent l’Ordre monastique de Ramakrishna à Baranagore. Naren en était le coeur pour l’étude et les pratiques religieuses et Rakhal fût chargé de la bonne marche du monastère. Bien que certains avaient déjà reçu la gerrua des mains du Maître, il prononcèrent tous leurs voeux monastiques dans un rituel et changèrent de nom : Naren devînt Swami Vivekananda et Rakhal Swami Brahmananda. Parfois ils n’avaient rien à manger, mais Dieu était leur unique pensée et ils restaient presque continuellement absorbés en méditation.
Rakhal exhortais ses jeunes frères à plonger profondément dans la méditation sans laquelle rien de grand ne peut être accompli. Pourquoi avoir renoncer au monde ? Le monde extérieur est plein de distractions. Même le libre et pur Sukadeva, le propre fils de Vyasa s’en effrayait bien qu’il y vit la vanité de la luxure et de la convoitise. Mais Rakhal mettait en garde : il ne suffit pas d’éviter la compagnie des femmes, s’il veut atteindre l’illumination, l’homme doit dépasser maya, le domaine de la convoitise et du désir.
La plupart des jeunes disciples voulurent se retirer dans la solitude et Rakhal, alors appelé Maharaj, voulut partir dans la solitude du moine errant pour Benares en s’en remettant complètement à Dieu. Il pu le faire accompagné de Swami Subodhananda pour veiller sur lui alors qui passait des jours et des nuits entières en nirvikalpa samadhi, dans l’expérience de l’aspect impersonnel de Dieu.
Pendant tout son voyage, Maharaj ne voulut rien accepter de personne, il disait que le Seigneur était son seul refuge et qu’il veillerait sur eux. Il disait que seul celui qui est libéré de tout désir peut trouver la joie infinie. L’ignorance, c’est le sens de l’ego. Quand l’homme remet sa vie aux pieds bénis du Seigneur, quand il n’a plus rien qu’il puisse appeler sien, alors seulement il peut être véritablement heureux.
Maharaj nous rappelle que le mental est créé des trois gunas qui composent aussi la matière du monde extérieur. C’est pourquoi il se complait dans les idées du monde, c’est là sa vraie nature. Ce n’est que par la grâce de Dieu qu’un homme peut dégager son mental du monde, alors prions le Seigneur pour que notre esprit soit toujours fixé à ses pieds sacrés.