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✌️

J'ai une mère et j’la déteste,
elle m’a fait voir le pire des hommes,
tout cet argent c’est qu’des tests,
tu m’voulais pour un quart d’la somme,
même la juge peut en attester,
t’insultes mon père parce que t’as l’seum
notre relation une métastase,
j’veux plus jamais nous voir ensemble.

T’as fait trop d’avances au bonheur, en pensant qu’il nous rapprocheraient,
mais t’as oublié ton honneur, fallait peut-être pas accoucher,
je serais pas là, ouais j’serais tchi,
mais dans un autre monde j’serais chill,
et j’aurais pas une mère horrible, qui pense qu’à elle et ses lauriers, enfermée dans ses délires,
tu vis la vie que dans les rushs, toutes ces fins d’mois.

Vous faites genre vous avez tout compris mais,
y’a rien qui va déjà d’puis le primaire,
depuis qu’j’ai déjà perdu ma vraie mère,
elle est pas morte, juste dans son univers,

sans redescendre, ouais y’a plus rien a voir,
tous ces pêchés tu veux pas les laver,
en ton honneur j’irais fumer la verte,
merci de n’pas m’avoir montré la voie,

si j’menferme et me repli, c’est pour qu’j’ai mal quand on appuie,
si le soleil sépare la pluie, j’peux voir la plume que d’un seul oeil,
j’irais creuser au fond du puit, une fois qu’le monde sera rationnel,
en attendant j’ai l’parapluie, j’me prépare au sensationel,
j’attends d’etre encore façonné, dis moi pourquoi c’est si lent,
pourquoi mes questions n’ont de réponses que le silence?

J’attends encore d’être façonné, qu’on soit honnête qu’on m’fasse sonner, mais y’a personne au bout du fil.

J'ai une mère et j’la déteste,
elle m’a fait voir le pire des hommes,
tout cet argent c’est qu’des tests,
tu m’voulais pour un quart d’la somme,
même la juge peut en attester,
t’insultes mon père parce que t’as l’seum
notre relation une métastase,
j’veux plus jamais nous voir ensemble.

maman, c’est la dernière fois que j’m’addresse a toi,
j’ai plus rien à te dire ils font qu’m’agresser tes tords,
j’ai trouvé seul ma route, malgre ces détours,

je te souhaite le meilleur sache que ca sera sans moi,
t’auras beau m’appeler, rappelle toi de ces mots,
arrête d’dire qu’on s’aimait, si tu m’oublies c’est mieux,
remets tes pansements tes plaies t’ont depassées m’man

tu fais genre toi t’avais tout compris mais,
en fait c’est faux t’avais rien imprimé,
tu faisais que nier comme un gamin d’primaire,
pour t’oublier j’ai pris des comprimes,

des comprimés qui m’ont déconstruit mais,
quand est-ce que tu m’laisseras m’reconstruire moi,
tous les jours j’fais la course contre le tro-mé,
tu t’rends même pas compte de tous ces traumas