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J'ai trop d’fierté pour te r’trouver dans cette vie,
j’me ferai pardonner dans l’autre,
j’ai fait ce choix et j’ai décidé d’souffrir,
sache qu’y en aura pas d’autre,
j’aimerais te dire qu’ils sont si beaux ces souvenirs,
des si beaux y en aura pas d’autres,
j’aimerais te dire merci pour ces souvenirs,
ils ont marqué mon cœur, s’ront à jamais les nôtres,
j’m’étais pas rendu compte à quel point tu m’aimais,
si cet amour se conte j’te laisserais le mimer,
tu m’as dit qu’tu voulais attendre mi-mai,
mais j’en peux plus, j’fais qu’relire tes mémos,
j’aurais jamais imaginé que tu m’aimais,
tout l’réconfort quand tu m’prenais les mains,
quand j’étais avec toi la vie j’la vivais,
maintenant j’attends qu’cette flamme se ravive,
j’suis désolé pour toutes ces larmes écoulées,
elles font briller ce regard qui doucement veut couler,
on s’aimait tant de nos propres méthodes
que sème le temps, à part tous ces métaux,
quand c’est l’été on s’laissait aux étoiles,
sombre au printemps, on revit en automne,
j’voulais vraiment pas voler ta vingtaine,
jamais menti, moi j’ai rien inventé,
dans l’ventre les papillons quand j’te dis je t’aime,
encore merci pour ton âme envoûtée,
l’amour c’était beau, on était dans l’theme,
encore merci et jamais je t’en voudrais,
j’avais des choses à cacher, j’étais trop attaché,
et j’suis presque sûr que ce trou va m’tâcher,
j’en sors presque le soir, et j’me trimballe H.S.,
j’suis tellement défoncé, j’me rattrape à la chaise
