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Pour une raison que j’ai mis longtemps à comprendre, j’ai toujours été plus effrayée par les films d’épouvante qui comportaient des séquences horrifiques filmées par des caméras de surveillance, plutôt que par des plans capturés en caméra à l’épaule, pourtant censés favoriser l’immersion dans la narration. Ces deux techniques ont été grandement utilisées dans l’une des meilleures périodes du cinéma d’horreur à mon sens, la période 1999-2010, qui va en gros de Projet Blair Witch à Insidious, en passant par Audition, Les Autres, Dark Water, 28 Jours plus tard, The Host, la grande vague des Saw, et Hostel, et pour les films de la thématique qui m’intéresse aujourd’hui, les REC et Paranormal Activity, ou beaucoup moins connus, Noroï et Lake Mungo. Je vais parler dans cet épisode de ce dernier film trop peu connu de Joel Anderson, réalisé en 2008.
C’est à ce jour le film qui m’a fait ressentir le plus fortement la sensation de fausse sécurité, de faux recul des films à prise de vue quasi documentaire. Celle qui te fait croire que tout va bien, alors qu’en fait au plan suivant peut surgir l’inimaginable.



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Fond sonore : Thriller Ambient - https://pixabay.com/fr/sound-effects/thriller-ambient-14563/

Générique : Brightest Avenue - https://pixabay.com/fr/users/brightestavenue-27596357/