GOLDEN YEARS SPECIALE JEUNES GENS MODERNES MERC 10 AVRIL 2024 21H
A la toute fin des années 70, le punk dynamite - en partie - le rock progressif et les descendants des hippies a base d'hymne de deux minutes
trente joués à fond la caisse.
Ce mouvement, initié par les américains comme Patti Smith, les Ramones ou Television provoquera un raz de marée à Londres avec
les Sex Pistols, Clash, Damned
Le punk débarque en 76 et sera déjà moribond en décembre 1977...
En France vers 78 débarque une jeune génération de musiciens qui s'inscrivent dans les pas de ce qu'on nomme en France
cold wave et post punk au UK. Dans les pas de Joy Division les parisiens de Taxi Girl et leur rock synthétique aussi bien inspiré
par Kraftwerk que les Stooges vient embraser l'underground de France. Profitons en pour évoquer le livre que Mirwais, musicien
qui a fait peter le box office avec ses sons electro pour Madonna mais qui était avant tout le compositeur et guitariste de Taxi Girl vient
de publier aux éditions Seghier Taxi Girl 1978-1981. Au meme moment dans la capitale bretonne, Rennes, un fourmillement d'artistes
vient tenter sa chance avec Marquis de Sade, 1977-1981, Etienne Daho, depuis 1979, mais aussi Elli et Jacno après les Stinky Toys, Asphalt Jungle,
Niagara, Octobre, Marc Seberg et bien d'autres.
C’est en 1980 que Patric Zerbib écrit un article pour le magazine ACTUEL qui s’intitule « Les jeunes gens modernes aiment leurs mamans »
“Un peu rock, un peu punk, un peu électronique, assez chics.” Jean-Yves Perrin, Frenchy but Chic, 1980
Ils se produisent sur les scènes parisiennes comme le Palace, le Rose Bonbon et le Casino de Paris.
Le magazine Actuel les assimile, avec les groupes Marquis de Sade et Artefact, à la vague des « jeunes gens modernes » popularisée par le journaliste Jean-Éric Perrin
dans sa chronique Frenchy but chic dans le mensuel Rock & Folk.
Entre 1978 et 1983 se développe en France une scène musicale prolifique associant énergie rock, héritage punk et expérimentations électroniques :
Marquis de Sade, Elli & Jacno, Marie et les garçons, Electric Callas, Taxi Girl, Artefact, Étienne Daho. Dans une effervescence créative et nocturne, musiciens, photographes
et peintres (Bazooka, Pierre & Gilles, Marc Caro…) côtoient journalistes
et critiques de rock (Yves Adrien, Alain Pacadis, Jean-Éric Perrin) donnant naissance à une nouvelle esthétique culturelle. la plupart de ces groupes ont subi le coup de boule du punk
mais étaient aussi fans du Velvet Underground, de David Bowie (notamment la trilogie berlinoise et surtout Low), du robotik rock de Kraftwerk et de la new wave US des Talking Heads
1 Elli et Jacno
Tout commence avec les Stinky Toys Stinky Toys est un groupe de punk rock français, originaire de Paris. Assimilé au mouvement punk,
le groupe se compose de Elli Medeiros (chant), Jacno (guitare), Bruno Carone (guitare), Albin Dériat (basse) et Hervé Zénouda (batterie).
Stinky Toys est formé en 1976 à Paris. Le nom du groupe, qui signifie
« Les jouets puants » est un jeu de mots sur les Dinky Toys, célèbre marque de voitures miniatures. Le groupe se sépare en 1979.
Après ce coup de poing punk le duo Elli Medeiros et Jacno continuent l'aventure en passant du rock à la pop délicieusement synthétique.
Après la séparation de ce groupe en 1979, Medeiros et Quilliard décident de former leur propre formation, quelques mois plus tard1. Elli et Jacno ne
tardent à sortir leur premier single Main dans la main en...