En 2025, la guerre technologique entre Washington et Pékin fait la une des journaux. Mais ce n'est qu'un écran de fumée. Dans l'ombre, une élite secrète collabore pour créer Prometheus, une intelligence artificielle destinée à gouverner l'humanité. Lancé sur la piste par une source anonyme, le journaliste Thomas Durand plonge au cœur d'une conspiration où chaque allié est un traître potentiel et chaque vérité, un mensonge plus élaboré. Piégé dans un jeu de manipulation qui le dépasse, pourra-t-il exposer la vérité avant que le monde ne bascule dans une tyrannie numérique parfaite ?
Un journaliste français à Pékin, enquêtant sur l'interdiction de puces américaines par la Chine, découvre que la guerre technologique n'est qu'un écran de fumée pour une collaboration secrète visant à créer une intelligence artificielle mondiale, échappant à tout contrôle étatique.
La recherche de la suprématie technologique justifie-t-elle de tromper les nations et de potentiellement sacrifier la souveraineté mondiale au profit d'une utopie contrôlée par une élite ?
Dans le bras de fer sino-américain, Pékin frappe un grand coup
Dans le bras de fer sino-américain, Pékin frappe un grand coup
durée : 00:03:18 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La Chine a interdit l’importation de semi-conducteurs de l’américain Nvidia, un nouvel épisode de la guerre technologique que se mènent chinois et américains. La Chine tient tête à Donald Trump, forte de sa capacité technologique qui rivalise avec les géants de la Silicon Valley.
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durée : 00:03:18 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La Chine a interdit l’importation de semi-conducteurs de l’américain Nvidia, un nouvel épisode de la guerre technologique que se mènent chinois et américains. La Chine tient tête à Donald Trump, forte de sa capacité technologique qui rivalise avec les géants de la Silicon Valley.
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Bonjour Pierre. Bonjour Nicolas. Pierre, vous nous parlez d'un bras de fer entre la Chine et les États-Unis. Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump a développé une méthode dans ses relations avec le reste du monde, qui marche la plupart du temps. Il impose des droits de douane prohibitifs et ensuite, il négocie. Il y a un pays qui ne se laisse pas intimider, c'est la Chine. Chaque fois que le président américain pense avoir marqué un point, il est contraint de réviser sa position. En début de semaine, américains et chinois se sont retrouvés à Madrid pour un round de négociation commerciale et l'ambiance était positive. Un accord était trouvé pour permettre au réseau social TikTok de continuer à fonctionner aux États-Unis, sous pavillon américain désormais. Et il était question d'un rare entretien téléphonique Trump, Xi Jinping, ce vendredi. Mais hier, le Financial Times révélait que la Chine avait interdit à ses entreprises de se fournir en semi-conducteurs de la société américaine Nvidia, douchant l'optimisme naissant. Ce n'est pas rien. Nvidia est la plus grande société américaine en capitalisation et le fabricant de puces spécialisé pour l'intelligence artificielle. La décision de Pékin montre un art de la négociation très subtil. Et de quelle manière, Pierre ? Démocrate ou républicain, Nicolas, les administrations se suivent et ont le même objectif de bloquer ou au moins de freiner l'essort technologique de la Chine. Les sanctions et restrictions se multiplient depuis bientôt une décennie. Nvidia n'avait plus le droit d'exporter en Chine, ces puces les plus puissantes pour l'IA, considérée comme le champ de rivalité numéro 1 du moment. Mais son PDG, Jensen Huang, qui est d'origine taïwanaise, a négocié directement avec Donald Trump une exception. Une puce spécialement conçue pour la Chine, afin de ne pas se fermer l'immense marché chinois, tout en contrôlant les possibles transferts de technologie. Mais là, Washington imaginait que la Chine s'en contenterait. Pékin a contre-attaqué avec cette interdiction d'acheter tout produit Nvidia. Le cours de bourse de la société américaine a dévissé hier, à cette révélation du journal économique londonien, qui prive Nvidia d'un marché géant. Mais la Chine n'a-t-elle pas besoin de ces puces ? Alors, c'est le grand paradoxe de cette guerre technologique sino-américaine. Les sanctions américaines ont dopé les efforts d'autosuffisance chinois. Et même s'ils n'arrivent pas encore aux performances de Nvidia, les fabricants chinois progressent vite. C'est devenu une priorité stratégique en Chine. En avril dernier, le bureau politique du Parti communiste chinois avait consacré une journée d'étude à l'IA. La direction politique avait réaffirmé l'objectif de doter la Chine d'une infrastructure d'IA indépendante, contrôlable et collaborative. Les sommes englouties dans cet objectif s'élèvent à des dizaines de milliards de dollars avec des champions nationaux au nom puissant : Huawei, Alibaba, Baidu. C'est le grand défi que la Chine présente aux États-Unis. La technologie est la base de la puissance américaine aujourd'hui avec le poids déterminant des géants de la Silicon Valley, mais la Chine aussi a ses géants et une ambition tout aussi grande. L'affaire Nvidia en est une démonstration de plus avec le reste du monde, dont l'Europe, pour compter les points. Pierre Haski, merci. Dans un instant, le grand entretien de la matinale avec Pierre Moscovici.
Dans le bras de fer sino-américain, Pékin frappe un grand coup
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