Septembre 2025. Gaza n'est plus qu'un champ de ruines méthodiquement planifiées. On appelle ça l'« urbicide » : le meurtre d'une ville. Julien, journaliste parisien en quête du scoop qui relancera sa carrière, pense tenir l'affaire du siècle. Aidé par Dalia, une architecte gazaouie qui documente chaque destruction avec une détermination farouche, il assemble les preuves d'un crime de guerre que le monde ne pourra ignorer. Mais dans l'ombre de la poussière et des décombres, des anomalies troublantes apparaissent. Une précision de démolition inhumaine. Des messages d'une source anonyme qui murmure que la vérité est plus complexe, plus terrifiante encore. Et si la destruction de Gaza n'était qu'une mise en scène ? Si les victimes et les bourreaux désignés n'étaient que des pions dans une partie d'échecs planétaire ? Pour Julien et Dalia, révéler la vérité n'est plus une question d'ambition ou de mémoire, mais une course contre la montre pour empêcher qu'un mensonge monstrueux ne devienne la nouvelle loi du monde.
En 2025, un journaliste parisien, aidé par une professeure d'architecture à Gaza, tente de prouver le crime d'« urbicide » commis par l'armée israélienne, mais découvre que la destruction systématique de la ville est une manipulation orchestrée par une tierce puissance pour créer un dangereux précédent de droit international.
La vérité peut-elle être révélée sans jouer le jeu de ceux qui manipulent les événements depuis l'ombre ?
A Gaza, Israël est accusé d’“Urbicide”, de quoi s’agit-il ?
A Gaza, Israël est accusé d’“Urbicide”, de quoi s’agit-il ?
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La tour Al Ghafri, la plus haute tour d’habitation de Gaza, a été détruite hier par l’armée israélienne après avoir ordonné l’évacuation de ses habitants. Le mot « urbicide », littéralement « tuer la ville », est employé pour décrire cette stratégie visant à rendre la ville inhabitable.
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A Gaza, Israël est accusé d’“Urbicide”, de quoi s’agit-il ?
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durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La tour Al Ghafri, la plus haute tour d’habitation de Gaza, a été détruite hier par l’armée israélienne après avoir ordonné l’évacuation de ses habitants. Le mot « urbicide », littéralement « tuer la ville », est employé pour décrire cette stratégie visant à rendre la ville inhabitable.
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La grande matinale Ouai ou deux bars, ou seul de Syrie, sur France Inter. Géopolitique. Pierre, bonjour. Bonjour Nicolas. Vous nous parlez Pierre de la destruction de la ville de Gaza par l'armée israélienne. Hier comme chaque jour depuis que l'armée israélienne a lancé son offensive sur Gaza City, la capitale du territoire palestinien, un ordre d'évacuation a été transmis aux habitants d'un immeuble. Hier, c'était la plus haute tour d'habitation de Gaza, la tour Al-Rafli, détruite quelques heures plus tard. Les vidéos de cette tour s'effondrant sous l'effet des missiles israéliens ont circulé avec des habitants paniqués qui tentent de sauver leurs affaires, leurs vies. L'armée israélienne justifie chaque opération en affirmant que le Hamas utilisait ses immeubles comme centre opérationnel ou poste d'observation. Mais aucune preuve n'est fournie, faut-il le rappeler, les journalistes étrangers sont toujours interdits d'accès à la bande de Gaza, tandis que plus de 200 journalistes palestiniens ont été tués. Dans ce contexte, un mot refait surface qui mérite explication, urbicide. Littéralement, tuer la ville, un néologisme créé à partir des racines latines de ville et de tuer. Le terme ne figure pas dans le droit international contrairement à génocide apparu lors du procès de Nuremberg à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais il a une histoire, un sens. Et d'où sort ce concept ? Alors, le mot apparaît en 1963 sous la plume d'un auteur britannique de science-fiction, Michael Moorcock. Mais son usage politique est le fait de l'ancien maire de Belgrade, Bogdan Bogdanovich, un opposant au régime de Milosevic en ex-Yougoslavie. Il l'employait pour décrire les batailles urbaines menées par l'armée serbe à Sarajevo, à Mostar ou à Vukovar dans les années 90. Pendant le long siège de Sarajevo en particulier, les forces serbes bombardaient à partir des hauteurs qui entouraient la capitale bosniaque, tuant ses habitants, mais aussi la ville elle-même. Il a pu être employé pour décrire Phnom Penh au temps des Khmers rouges ou la bataille d'Alep en Syrie. À Gaza, le mot urbicide prend un sens plus littéral puisque la destruction est systématique, pensée, voulue, pas des dégâts collatéraux. Sans le dire, Israël rend la vie impossible dans la bande de Gaza, ville après ville, immeuble après immeuble. Et quel est l'objectif ultime d'Israël ? Alors, à ce stade, Nicolas, l'armée israélienne envoie les populations civiles vers le sud du territoire, aujourd'hui totalement surpeuplé. Quelle est la suite ? Le gouvernement israélien a évoqué à plusieurs reprises un transfert officiellement volontaire vers des destinations encore introuvables. On a évoqué le Soudan du Sud, le Somaliland, mais l'Égypte voisine redoute que ça se termine chez elle, ce qu'elle n'accepte pas. Le corollaire d'urbicide, si c'est ce qui finit par se produire, c'est le nettoyage ethnique. Israël prend le risque de se retrouver ici accusé de plusieurs violations graves du droit international, même si urbicide n'est pas dans les textes. Officiellement, l'objectif est toujours de détruire le Hamas, auteur du massacre du 7 octobre 2023 en Israël. Mais le ciblage des infrastructures civiles fait de cette guerre qui va bientôt atteindre le cap des 2 ans un châtiment collectif qui isole de plus en plus Israël, malgré le soutien des États-Unis réitéré hier par Marco Rubio, le secrétaire d'État. L'urbicide à Gaza peut donc se poursuivre sans entrave. Pierre, merci.
A Gaza, Israël est accusé d’“Urbicide”, de quoi s’agit-il ?
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