
Dans les couloirs feutrés du pouvoir, une signature peut redessiner le monde... ou le condamner au mensonge. Chloé Girard, jeune diplomate idéaliste, se voit confier la mission de sa vie : piloter un plan de paix pour la Palestine. Mais derrière les promesses officielles, elle découvre une conspiration d'une ampleur insoupçonnée, un jeu de miroirs où son propre mentor tire les ficelles. Prise au piège entre sa loyauté et sa conscience, Chloé devra naviguer dans les eaux troubles de la raison d'État pour faire éclater une vérité que les puissants veulent étouffer. Plongez au cœur d'un thriller politique haletant où la trahison est une arme et l'intégrité, un acte de rébellion.
Une jeune diplomate française, œuvrant à un plan de paix pour la Palestine centré sur Mahmoud Abbas, découvre que l'initiative officielle n'est qu'un leurre destiné à masquer un complot international visant à imposer un dirigeant occidental, la confrontant à un dilemme entre sa conscience et la raison d'État.
Jusqu'où peut-on compromettre ses idéaux au nom de la paix, et la fin justifie-t-elle des moyens qui bafouent la souveraineté même que l'on prétend défendre ?
Mahmoud Abbas ou le paradoxe d’un président palestinien sans autorité
Mahmoud Abbas ou le paradoxe d’un président palestinien sans autorité
durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Mahmoud Abbas a beau avoir 89 ans et peu de soutiens dans la population palestinienne, il est au centre de l’initiative franco-saoudienne… fait de mieux. Le président de l’Autorité palestinienne est toutefois combattu par Israël et les États-Unis pour l’ « après » à Gaza, au profit de Tony Blair.
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durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Mahmoud Abbas a beau avoir 89 ans et peu de soutiens dans la population palestinienne, il est au centre de l’initiative franco-saoudienne… fait de mieux. Le président de l’Autorité palestinienne est toutefois combattu par Israël et les États-Unis pour l’ « après » à Gaza, au profit de Tony Blair.
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Le 69. Listen anywhere. Par Mahmoud Abbas, il règne depuis 20 ans sur l'autorité palestinienne, le dernier vestige des accords d'Oslo, mais son autorité est très limitée et sa légitimité encore plus. Il est le successeur de Yasser Arafat à la tête de l'OLP, l'organisation qui fédère le nationalisme palestinien, mais il est marginalisé par l'hostilité d'Israël à toute entité palestinienne digne de ce nom et par le rejet d'une majorité de ses concitoyens. Il ne voit plus en lui qu'un dirigeant vieillissant, il a 89 ans, qui n'a pas réussi à défendre leurs droits, sans parler de la corruption ou de l'absence d'élection depuis 20 ans. Et pourtant, Mahmoud Abbas est au centre de l'initiative de paix franco-saoudienne. Alors, comment expliquer ce choix ? Bah de fait, Marion, Mahmoud Abbas est ce qui se rapproche le plus d'un semblant de légitimité. Ça peut sembler surprenant, mais le contexte politique palestinien s'approche de la désolation. Le Fatah, le mouvement fondé par Arafat, aujourd'hui présidé par Abbas, est épuisé par 30 ans d'échec du processus d'Oslo, et il a en face de lui les islamistes du Hamas qui l'ont chassé de Gaza. Avec le massacre du 7 octobre, le Hamas s'est mis hors-jeu pour la communauté internationale, le texte franco-saoudien écarte le Hamas des élections envisagées et Mahmoud Abbas a d'ailleurs fermement condamné l'attaque du 7 octobre dans son discours. Les pays arabes et la France privilégient donc Mahmoud Abbas faute de mieux. L'occupation israélienne et les luttes inter-palestiniennes ne laissent que peu de place à des alternatives, sinon dans la société civile ou en prison comme Mahmoud Barguti, le plus populaire des dirigeants palestiniens, emprisonné depuis plus de 20 ans. Mais quel rôle Abbas peut-il encore jouer ? Bah si le plan franco-saoudien est appliqué, Mahmoud Abbas pourrait être l'homme d'une transition. Il s'y est dit prêt hier, mais Israël ne veut pas en entendre parler et les Américains sont réticents, le refus de visa le montre. En fait, les Américains travaillent sur un autre plan et ils auraient un nom surprenant pour diriger l'après à Gaza, Tony Blair, l'ancien Premier ministre britannique. Blair participe aux réunions à la Maison Blanche. Il se trouvait même la semaine dernière dans le bureau d'Emmanuel Macron. Il pourrait, selon le plan américain, diriger une autorité de transition à Gaza. Ce choix peut surprendre, Tony Blair a été discrédité par son soutien à l'invasion de l'Irak en 2003, puis a été un émissaire au Proche-Orient totalement inexistant, sa légitimité est proche de zéro. On en est pas là, la tragédie de Gaza se poursuit, pour les Palestiniens, il faut d'abord que ça s'arrête avant de penser à qui régnera sur le champ de ruines. Géopolitique. Merci Pierre Aski.
Mahmoud Abbas ou le paradoxe d’un président palestinien sans autorité
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