Un raid israélien au cœur du Qatar met le Moyen-Orient au bord de l'explosion. La version officielle ? Trop simple, trop lisse pour le journaliste d'investigation Pierre Haski. Poussé par son instinct et une source anonyme insaisissable, il plonge dans une guerre de l'ombre où chaque allié est un ennemi potentiel. Entre Paris, Dubaï et les couloirs feutrés du pouvoir, il traque une faction extrémiste du Mossad prête à tout pour saboter la paix. Mais dans ce jeu de miroirs où la désinformation est l'arme la plus redoutable, Haski ignore que sa quête de vérité est guidée par celui-là même qui a allumé l'incendie. Une vengeance personnelle se cache derrière la raison d'État, et la vérité pourrait coûter bien plus que sa carrière... elle pourrait coûter la paix mondiale. Jusqu'où peut-on faire confiance quand la trahison porte le masque de l'amitié ?
Alors qu'un raid israélien au Qatar secoue l'échiquier diplomatique du Moyen-Orient, un journaliste français, Pierre Haski, découvre que l'opération pourrait être une manipulation orchestrée non pas par les suspects habituels, mais par une faction inattendue cherchant à saboter les Accords d'Abraham de l'intérieur.
Qui a réellement intérêt à briser l'équilibre précaire entre Israël et les pays du Golfe, et jusqu'où les puissances mondiales sont-elles prêtes à aller pour dissimuler une vérité qui pourrait déclencher un conflit régional généralisé ?
Le raid israélien au Qatar est-il l’opération de trop pour Israël ?
Le raid israélien au Qatar est-il l’opération de trop pour Israël ?
durée : 00:03:29 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Un Sommet arabe se réunira dimanche à Doha pour étudier les conséquences du raid israélien de mardi contre le Hamas au Qatar. Les pays du Golfe ont très mal pris cette incursion israélienne qui témoigne d’une hégémonie militaire qui va au-delà de ce qu’ils imaginaient.
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Le raid israélien au Qatar est-il l’opération de trop pour Israël ?
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durée : 00:03:29 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Un Sommet arabe se réunira dimanche à Doha pour étudier les conséquences du raid israélien de mardi contre le Hamas au Qatar. Les pays du Golfe ont très mal pris cette incursion israélienne qui témoigne d’une hégémonie militaire qui va au-delà de ce qu’ils imaginaient.
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Non, 9. Washington. C'est pas le fait qu'on s'en prenne au Hamas qui est les dirigeants arabes, il ne les porte assurément pas dans leur cœur. Mais le fait qu'Israël ose mener un raid au cœur d'un des émirats du Golf, un pays qui de surcroix abrite la plus grande base militaire américaine de la région. signe de la nervosité. Mohammed Ben Zayd, dirigeant des Émirats Arabes Unis, s'est précipité à Doha où est également attendu Mohammed Ben Salman, le prince héritier d'Arabie Saoudite. Or il n'y a pas si longtemps, les Émirats et l'Arabie Saoudite étaient au bord de la guerre avec le Qatar. Mais pourquoi une telle mobilisation ? Alors les pays du Golfe sont restés relativement discrets depuis le 7 octobre 2023, y compris face à la tragédie de Gaza. Les Émirats Arabes Unis qui ont établi des relations avec Israël dans le cadre des accords d'Abraham en 2020 n'ont pas remis en cause ce geste majeur. L'Arabie Saoudite se dit toujours prête à sauter le pas de la reconnaissance et le Qatar a toujours servi de médiateur entre Israël, les États-Unis et le Hamas sur le sort des otages et un possible cesser le feu. Mais ces derniers temps, l'ampleur de la supériorité militaire israélienne et l' qui semble animer les dirigeants de l'État hébreu inquiète ces trois états majeurs du Golfe. Les Émirats ont récemment fait savoir qu'une annexion de la Cis Jordanie par Israël serait une ligne rouge à leurs yeux. Et l'Arabie Saoudite s'est associée à la France pour organiser la conférence sur la solution des deux états qui se tiendra dans quelques jours au siège des Nations Unies et qui agace Israël. Dans ce c'est dans ce contexte que s'est produit le raid de Doha. Mais alors Pierre, la clé ne se trouve-t-elle pas à Washington ? Alors le rôle des États-Unis est en effet central Marion. Washington est l'allié privilégié d'Israël, mais aussi des pays du Golfe, comme l'a montré la tournée régionale de Donald Trump, sitôt installé à la Maison Blanche. Le raid de Doha, tout comme le plan d'expulsion des Palestiniens de Gaza, qui semble le but ultime de l'offensive en cours, est venu perturber ce bel agencement. Donald Trump s'est trouvé en porte à faux, affirmant ne pas avoir été informé à l'avance, ce que certaines sources contestent. Il aurait eu, selon la presse américaine, un entretien téléphonique orageux avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et rare, les États-Unis se sont ralliés à une résolution de soutien au Qatar au Conseil de sécurité de l'ONU. La réaction des pays du Golfe montre qu'il s'inquiète d'une hégémonie israélienne qui va au-delà de ce qu'ils imaginaient et qui leur convenait dans une région instable. Si Israël se permet des incursions chez eux sans se soucier des conséquences notamment auprès de leurs opinions favorable aux Palestiniens, c'est leur pouvoir qui est mis en cause. C'est ce qu'explique la mobilisation diplomatique autour du Qatar, le premier craquement dans l'ordre régional qui semblait se mettre en place inexorablement. Géopolitique. Merci Pierre à suivre le grand entretien avec le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barro.
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