2025. Paris est une poudrière. L'assassinat d'un influenceur d'extrême droite met le feu aux poudres, et le coupable désigné est parfait : l'extrême gauche. Mais la journaliste Léa Masson refuse le récit officiel. Son enquête la précipite au cœur d'un complot d'État, une opération "sous fausse bannière" orchestrée pour fabriquer un martyr et instaurer un régime de surveillance totale. Face à elle, un homme prêt à tout pour imposer sa vision de l'ordre. Pourchassée par les services secrets mêmes qui sont censés protéger la nation, Léa n'a qu'une arme : la vérité. Mais dans un monde où la narration est plus puissante que les faits, la révélera-t-elle à temps pour sauver ce qui reste de la démocratie ?
Une jeune journaliste française, couvrant les répercussions internationales de l'assassinat d'un influenceur trumpiste, découvre que le meurtre, officiellement imputé à la gauche, est en réalité une machination de l'extrême droite radicale pour fabriquer un martyr et déclencher une guerre idéologique.
Dans un monde polarisé où la narration l'emporte sur les faits, la vérité peut-elle encore émerger et à quel prix pour ceux qui osent la révéler ?
Une internationale d’extrême droite se mobilise après l’assassinat de Charlie Kirk aux États-Unis
Une internationale d’extrême droite se mobilise après l’assassinat de Charlie Kirk aux États-Unis
durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'assassinat de l'influenceur trumpiste Charlie Kirk aux États-Unis provoque des réactions très vives dans une internationale d'extrême droite qui se reconnaît dans la guerre culturelle menée outre-Atlantique.
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Une internationale d’extrême droite se mobilise après l’assassinat de Charlie Kirk aux États-Unis
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Il est 8h18. La Grande Matinale. Sur France Inter. Géopolitique. Bonjour Pierre Hasky. Bonjour Nicolas. Pierre, vous vous intéressez ce matin aux retombées internationales de l'assassinat de Charlie Kirk aux États-Unis. C'est à Londres qu'a eu lieu ce weekend le plus important rassemblement à la mémoire de l'influenceur Trumpist Charlie Kirk assassiné mercredi aux États-Unis. 110000 personnes réunies à l'appel du militant d'extrême droite Tommy Robinson. Mais des réactions ont été enregistrées au Japon, en Israël ou en Afrique du Sud, une émotion qui dépasse de beaucoup la notoriété internationale de Charlie Kirk. Même Éric Zemour a fait le déplacement à Londres, alors que Charlie Kirk est quasiment inconnu en France. Le phénomène mérite qu'on s'y attarde car il génère un narratif dans une internationale d'extrême droite qui se reconnaît dans le trumpisme et fait de Charlie Kirk un martyre sur la voie du pouvoir. Au passage, il y a une incroyable opération de vérité alternative sur l'orientation politique du tueur Tyler Robinson qui a été arrêté vendredi. Donald Trump a commencé le premier en dénonçant immédiatement la gauche avant même de connaître les faits. Depuis, on sait que Tyler Robinson n'est pas issu de la gauche radicale. Il est d'une famille 100 % républicaine et ses idées sont assez confuses. Mais la version de la gauche assassine est beaucoup plus avantageuse et continue à être utilisée sans fondement et en oubliant les élus démocrates assassinés cet été. Donnez-nous des exemples Pierre. Le plus spectaculaire est Elon Musk Nicolas, oui, revoyez Elon Musk qui s'était tenu à l'écart de la politique depuis sa rupture fracassante avec Donald Trump et l'effondrement des ventes de Tesla. Il a pris la parole samedi en visio au rassemblement londonien et a prononcé un discours incendiaire. La gauche est le parti du meurtre a-t-il dit. Il y a tellement de violence à gauche, notre ami Charlie Kirk est assassiné et la gauche se réjouit. Voilà les gens auxquels nous avons affaire. Elon Musk a appelé la foule à riposter ou à mourir, une véritable incitation à la violence dans ce climat tendu. Alice Weidel, la dirigeante de l'AFD, le parti d'extrême droite allemand, a de son côté déclaré que Charlie Kirk avait été tué par un fanatique qui n'aime pas notre mode de vie. Une phrase qui pourrait laisser penser à un étranger alors que le tueur est né dans l'Utah. L'amalgame est total, on le retrouve à Budapest chez Victor Orban. Et pourquoi cet impact international ? Le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier a électrisé une mouvance d'extrême droite dans le monde qui se sent poussé des ailes. La guerre culturelle menée par les partisans de Donald Trump a des ému ailleurs. C'est ce qui explique que ce meurtre qui s'inscrit dans un contexte très américain puisse raisonner à l'étranger. L'administration Trump encourage ses passerelles idéologiques. Le discours prononcé en février à Munich par le vice-président JD Vance a clairement énoncé la vision du monde du trumpisme. Vance avait d'ailleurs rencontré Alice Weidel, la dirigeante de l'AFD. Ce parti est le vent en poupe en Allemagne, il a triplé son nombre de voix dans des élections locales hier dans un Land de l'ouest du pays. La mort de Charlie Kirk relie ses activistes d'extrême droite et tant pis si l'histoire est plus complexe que la gauche l'a tué. Ce qui compte dans le monde actuel, c'est la manière dont on le raconte. Pierre Hasky, merci.
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