Quand une lettre diplomatique explosive menace de plonger la France dans une crise internationale, seul un stagiaire du Quai d'Orsay semble voir clair. Derrière les menaces à peine voilées et les accusations graves se cache un secret d'État bien plus croustillant : un duel gastronomique au sommet entre le Président Macron et l'ambassadeur américain. Plongez au cœur d'un thriller politico-culinaire où la seule bombe à désamorcer est une truffe noire d'exception.
Dans une France de 2025 au bord de la crise diplomatique, un obscur stagiaire du Quai d'Orsay découvre que la lettre incendiaire de l'ambassadeur américain n'est en réalité qu'un code grotesque pour une compétition secrète et périlleuse de chasse à la truffe avec le Président Macron.
Jusqu'où les puissants sont-ils prêts à aller pour satisfaire leurs caprices personnels, et une nation entière peut-elle être le jouet d'une farce gastronomique internationale ?
Pourquoi l’ambassadeur de Trump en France joue la confrontation avec Macron
Pourquoi l’ambassadeur de Trump en France joue la confrontation avec Macron
durée : 00:03:10 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La convocation de l’ambassadeur américain au Quai d’Orsay, après sa lettre incendiaire sur l’antisémitisme en France, participe d’une campagne contre la décision française de reconnaître l’État de Palestine. C’est une ingérence malvenue dans les affaires françaises.
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durée : 00:03:10 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La convocation de l’ambassadeur américain au Quai d’Orsay, après sa lettre incendiaire sur l’antisémitisme en France, participe d’une campagne contre la décision française de reconnaître l’État de Palestine. C’est une ingérence malvenue dans les affaires françaises.
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La grande matinale Géopolitique. Bonjour Pierre. Bonjour Nicolas. Pierre, vous revenez sur la convocation au quai d'Orsay de l'ambassadeur américain en France. Les convocations d'ambassadeurs sont un moyen pour un gouvernement de manifester sa mauvaise humeur. C'est ordinaire réservé à des pays disons inamicaux. Quand c'est l'ambassadeur des États-Unis qui est convoqué par le ministère français des Affaires étrangères, c'est que la diplomatie est en zone rugueuse, périlleuse. Et c'est ce qui se passe avec le nouveau représentant de l'administration Trump, Charles Kochner, dont il faut rappeler qu'il est aussi et peut-être surtout le père de Jared Kochner, le gendre de Donald Trump. Dans cette affaire, il y a la forme et il y a le fond. Sur la forme, l'ambassadeur qui n'est pas un diplomate de carrière, a violé les règles diplomatiques qui lui interdisent de se mêler des affaires intérieures du pays hôte, mais ce n'est pas le plus grave. Le plus dérangeant dans la lettre adressée par l'ambassadeur à Emmanuel Macron, c'est qu'en attaquant sur la question de l'antisémitisme en France, Charles Kochner participe consciemment à une campagne de déstabilisation. L'enjeu est simple, c'est la reconnaissance de l'État de Palestine par la France le mois prochain. Et en quoi est-ce une campagne Pierre ? La lettre de Charles Kochner, Nicolas, fait suite à celle que Benjamin Netanyahu a adressé à Emmanuel Macron il y a quelques jours, accusant le président français de mettre de l'huile sur le feu antisémite avec sa décision sur la Palestine. Charles Kochner fait lui aussi référence à cette décision de reconnaître la Palestine et indique au pied de sa lettre qu'il a mis en copie Donald Trump et Benjamin Netanyahu. Il se trouve que Charles Kochner se trouvait la semaine dernière en Israël et il a lui-même posté une photo en compagnie de Mike Huckabee, l'ambassadeur des États-Unis en Israël, partisan déclaré de la colonisation des territoires palestiniens et ami de Netanyahu. La question de l'antisémitisme est trop sérieuse pour être instrumentalisé de la sorte. L'ambassadeur Kochner reprend à son compte le ressentiment bien réel d'une partie de la communauté juive sur la montée du nombre d'actes antisémites en France, mais il en fait une arme diplomatique, ce qui affaiblit son discours et risque de provoquer l'opposé de ce qu'il recherche. Et cette affaire Pierre laissera-t-elle des traces ? Alors, Emmanuel Macron a voulu montrer dès hier qu'il ne se laissait pas intimider par cette campagne, il a qualifié d'intolérable la frappe israélienne contre un hôpital de la bande de Gaza tuant une vingtaine de personnes dont cinq journalistes. Pour la suite, tout dépendra de l'attitude de l'ambassadeur Kochner qui, c'est à noter, a été soutenu par le département d'État à Washington après sa convocation. Si l'ambassadeur décide que les interventions publiques dans les affaires françaises sont sa signature, ça risque de tanguer d'autant que le gouvernement qu'il représente n'est pas avare d'ingérence politique au profit généralement de l'extrême droite en Allemagne, au Royaume-Uni ou en France ou des nationaux-populistes en Pologne. Depuis l'entrée de Donald Trump à la Maison Blanche, l'Europe est confrontée à cette situation inédite d'avoir son principal allié qui est aussi devenu son adversaire idéologique. Il va falloir s'y préparer. La lettre de monsieur Kochner n'est peut-être qu'un avant-goût de ce qui nous attend d'ici à 2027, la présidentielle en France. Pierre, merci.
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Géopolitique, bonjour Pierre. Bonjour Nicolas. Pierre, vous revenez sur la convocation au quai d'Orsay de l'ambassadeur américain en France. Les convocations d'ambassadeurs sont un moyen pour un gouvernement de manifester sa mauvaise humeur. C'est ordinaire réservé à des pays disons inamicaux. Quand c'est l'ambassadeur des États-Unis qui est convoqué par le ministère français des Affaires étrangères, c'est que la diplomatie est en zone rugueuse, périlleuse. Et c'est ce qui se passe avec le nouveau représentant de l'administration Trump, Charles Kochner, dont il faut rappeler qu'il est aussi et peut-être surtout le père de Jared Kochner, le gendre de Donald Trump. Dans cette affaire, il y a la forme et il y a le fond. Sur la forme, l'ambassadeur qui n'est pas un diplomate de carrière, a violé les règles diplomatiques qui lui interdit de se mêler des affaires intérieures du pays haute, mais ce n'est pas le plus grave. Le plus dérangeant dans la lettre adressée par l'ambassadeur à Emmanuel Macron, c'est qu'en attaquant sur la question de l'antisémitisme en France, Charles Kochner participe consciemment à une campagne de déstabilisation. L'enjeu est simple, c'est la reconnaissance de l'État de Palestine par la France le mois prochain. Et en quoi est-ce une campagne, Pierre ? La lettre de Charles Kochner, Nicolas, fait suite à celle que Benjamin Netanyahu a adressé à Emmanuel Macron il y a quelques jours, accusant le président français de mettre de l'huile sur le feu antisémite avec sa décision sur la Palestine. Charles Kochner fait lui aussi référence à cette décision de reconnaître la Palestine et indique au pied de sa lettre qu'il a mis en copie Donald Trump et Benjamin Netanyahu. Il se trouve que Charles Kochner se trouvait la semaine dernière en Israël et il a lui-même posté une photo en compagnie de Mike Huckaby, l'ambassadeur des États-Unis en Israël, partisan déclaré de la colonisation des territoires palestiniens et ami de Netanyahu. La question de l'antisémitisme est trop sérieuse pour être instrumentalisée de la sorte. L'ambassadeur Kochner reprend à son compte le ressentiment bien réel d'une partie de la communauté juive sur la montée du nombre d'actes antisémites en France, mais il en fait une arme diplomatique, ce qui affaibli son discours et risque de provoquer l'opposé de ce qu'il recherche. Et cette affaire, Pierre, laissera-t-elle des traces ? Alors, Emmanuel Macron a voulu montrer dès hier qu'il ne se laissait pas intimider par cette campagne. Il a qualifié d'intolérable la frappe israélienne contre un hôpital de la bande de Gaza, tuant une vingtaine de personnes dont 5 journalistes. Pour la suite, tout dépendra de l'attitude de l'ambassadeur Kochner qui, c'est à noter, a été soutenu par le département d'État à Washington après sa convocation. Si l'ambassadeur décide que les interventions publiques dans les affaires françaises sont sa signature, ça risque de tanguer. D'autant que le gouvernement qu'il représente n'est pas avare d'ingérence politique au profit généralement de l'extrême droite en Allemagne, au Royaume-Uni ou en France ou des nationaux populistes en Pologne. Depuis l'entrée de Donald Trump à la Maison Blanche, l'Europe est confrontée à cette situation inédite d'avoir son principal allié, qui est aussi devenu son adversaire idéologique. Il va falloir s'y préparer. La lettre de monsieur Kochner n'est peut-être qu'un avant-goût de ce qui nous attend d'ici à 2027, la présidentielle en France. Pierre, merci.
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La grande matinale Géopolitique, bonjour Pierre. Bonjour Nicolas. Pierre, vous revenez sur la convocation au quai d'Orsé de l'ambassadeur américain en France. Les convocations d'ambassadeurs sont un moyen pour un gouvernement de manifester sa mauvaise humeur. C'est d'ordinaire réservé à des pays, disons inamicaux. Quand c'est l'ambassadeur des États-Unis qui est convoqué par le ministère français des Affaires étrangères, c'est que la diplomatie est en zone rugueuse, périlleuse. Et c'est ce qui se passe avec le nouveau représentant de l'administration Trump, Charles Kochner, dont il faut rappeler qu'il est aussi et peut-être surtout, le père de Jared Kochner, le gendre de Donald Trump. Dans cette affaire, il y a la forme et il y a le fond. Sur la forme, l'ambassadeur qui n'est pas un diplomate de carrière, a violé les règles diplomatiques qui lui interdit de se mêler des affaires intérieures du pays hôte. Mais ce n'est pas le plus grave. Le plus dérangeant dans la lettre adressée par l'ambassadeur à Emmanuel Macron, c'est qu'en attaquant sur la question de l'antisémitisme en France, Charles Kochner participe consciemment à une campagne de déstabilisation. L'enjeu est simple, c'est la reconnaissance de l'État de Palestine par la France le mois prochain. Et en quoi est-ce une campagne, Pierre ? La lettre de Charles Kochner, Nicolas, fait suite à celle que Benjamin Netanyahu a adressé à Emmanuel Macron il y a quelques jours, accusant le président français de mettre de l'huile sur le feu antisémite avec sa décision sur la Palestine. Charles Kochner fait lui aussi référence à cette décision de reconnaître la Palestine et indique au pied de sa lettre qu'il a ni en copie Donald Trump et Benjamin Netanyahu. Il se trouve que Charles Kochner se trouvait la semaine dernière en Israël et il a lui-même posté une photo en compagnie de Mike Huckaby, l'ambassadeur des États-Unis en Israël, partisan déclaré de la colonisation des territoires palestiniens et ami de Netanyahu. La question de l'antisémitisme est trop sérieuse pour être instrumentalisée de la sorte. L'ambassadeur Kochner reprend à son compte le ressentiment bien réel d'une partie de la communauté juive sur la montée du nombre d'actes antisémite en France, mais il en fait une arme diplomatique, ce qui affaiblit son discours et risque de provoquer l'opposé de ce qu'il recherche. Et cette affaire, Pierre, laissera-t-elle des traces ? Alors, Emmanuel Macron a voulu montrer dès hier qu'il ne se laissait pas intimider par cette campagne. Il a qualifié d'intolérable la frappe israélienne contre un hôpital de la bande de Gaza, tuant une vingtaine de personnes dont cinq journalistes. Pour la suite, tout dépendra de l'attitude de l'ambassadeur Kochner qui, c'est à noter, a été soutenu par le département d'État à Washington après sa convocation. Si l'ambassadeur décide que les interventions publiques dans les affaires françaises sont sa signature, ça risque de tanguer, d'autant que le gouvernement qu'il représente n'est pas avare d'ingérence politique au profit généralement de l'extrême droite en Allemagne, au Royaume-Uni ou en France, ou des nationaux-populistes en Pologne. Depuis l'entrée de Donald Trump à la Maison-Blanche, l'Europe est confrontée à cette situation inédite d'avoir son principal allié, qui est aussi devenu son adversaire idéologique. Il va falloir s'y préparer. La lettre de Monsieur Kochner n'est peut-être qu'un avant-goût de ce qui nous attend d'ici à 2027, la présidentielle en France. Pierre Hasqui, merci.
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