
Dans un monde assourdi par le bruit du pouvoir, où le silence est devenu un acte de rébellion, un jeune conteur est condamné à ne plus faire entendre sa voix. Mais une vérité a-t-elle besoin de crier pour se frayer un chemin ? Plongez dans 'L'Écho du Silence', une fable poétique ASMR qui vous invite à un voyage sensoriel et apaisant. Découvrez comment un simple murmure, une feuille portée par le vent ou une fresque dessinée à la lueur de la lune peuvent ébranler un empire de clameurs. Laissez-vous guider vers le sommeil par cette histoire réconfortante sur le pouvoir de l'authenticité et la force tranquille de la quiétude.
In a land of echoing proclamations, a quiet storyteller whose words are like whispers on the wind finds his voice silenced, and must discover if a truth spoken softly can still ripple through a world deafened by noise.
How can a quiet, authentic voice maintain its integrity and reach others when powerful forces seek to either co-opt it or silence it completely?
Aux États-Unis, quand la liberté d’expression est attaquée au nom de la liberté d’expression
Aux États-Unis, quand la liberté d’expression est attaquée au nom de la liberté d’expression
durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Pour avoir critiqué la récupération politique par Donald Trump de l’assassinat de Charlie Kirk, l’émission de l’animateur Jimmy Kimmel sur ABC a été suspendue indéfiniment. Les attaques contre la liberté d’expression se multiplient de manière inquiétante depuis l'élection de Trump.
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Aux États-Unis, quand la liberté d’expression est attaquée au nom de la liberté d’expression
durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Pour avoir critiqué la récupération politique par Donald Trump de l’assassinat de Charlie Kirk, l’émission de l’animateur Jimmy Kimmel sur ABC a été suspendue indéfiniment. Les attaques contre la liberté d’expression se multiplient de manière inquiétante depuis l'élection de Trump.
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Non. Sur France Inter. Géopolitique. Bonjour Pierre Hasqui. Bonjour. Ce matin Pierre, vous nous parlez de l'enjeu de la liberté d'expression aux États-Unis. Quand la liberté d'expression est restreinte au nom de cette même liberté d'expression, il faut commencer à se méfier. L'affaire Jimmy Kimmel est symptomatique de cette menace qui monte aux États-Unis. Jimmy Kimmel est un comédien qui anime le Late Night Show de la chaîne ABC, une de ses émissions très populaire de fin de soirée aux États-Unis. ABC qui appartient au groupe Disney, a annoncé la suspension indéfinie de l'émission après les commentaires de Jimmy Kimmel sur l'assassinat de Charlie Kirk, l'influenceur conservateur, la semaine dernière. Qu'a-t-il dit de si terrible ? Il ne s'est pas réjoui du meurtre qu'il a qualifié d'insensé, ni dénigrer la mémoire de Charlie Kirk. Non, il a accusé Donald Trump et ses hommes de main comme il les appelle, d'avoir voulu récupérer politiquement la mort de Charlie Kirk. Un commentaire bien anodin, difficile à nier. J'y ai moi-même consacré ma chronique lundi. Heureusement sur France Inter et pas sur une chaîne américaine. Et pourquoi cette réaction de la chaîne privée ABC Pierre ? Alors, c'est là que le climat politique devient inquiétant Marion. Le patron de la FCC, le régulateur américain, l'équivalent de l'Arcom en France, Brandon Carr, nommé par Trump, a critiqué les propos de Jimmy Kimmel et a menacé à mots couverts les diffuseurs de sanctions. Or, aux États-Unis, des centaines de stations locales relayent les émissions des grands networks et c'est la défection de ces stations qui a poussé ABC à prendre sa décision. C'est grave car il y a clairement une pression politique sur des chaînes privées sans même d'action légale. Il suffisait de voir la réaction de Donald Trump sur son réseau Truth Social. Il s'est félicité de la décision d'ABC qualifié de grande nouvelle pour l'Amérique. Il en avait fait de même pour celle de NBC d'arrêter le Late Show de Stephen Colbert, un autre animateur très populaire et très critique de Trump. Dans son tweet, le président a ciblé deux autres late shows qu'il veut voir disparaître, toujours au nom de la liberté d'expression évidemment. La menace est-elle plus large d'après vous ? Alors, cette semaine encore, Donald Trump a porté plainte contre le New York Times, accusé de relayer des fausses nouvelles contre son administration. Il lui réclame pas moins de 15 milliards de dollars. En juin, il avait porté plainte pour 10 milliards de dollars contre le Wall Street Journal. Il ne gagnera pas mais c'est de l'intimidation. Enfin, il y a quelques jours, le président s'en est pris à un journaliste australien qui lui a posé une question assurément provocatrice sur la frontière floue entre la présidence et ses intérêts privés. La réponse de Trump est révélatrice. Il a déclaré que le journaliste faisait du tort à l'Australie, niant l'indépendance d'un journaliste. Tout ceci est inquiétant pour le pays qui a la notion la plus large de la liberté d'expression au monde, garantie par la Constitution. Trump s'était engagé à l'élargir, à élargir ses libertés menacées selon lui par la cancel culture de la gauche, mais il prend le chemin inverse. Hier, Andrei Soldatov, un journaliste russe exilé en Europe, a tweeté que l'Amérique de Trump lui fait penser à la dérive autoritaire de Poutine une fois installée au pouvoir. La liberté d'expression, c'est ce qu'il l'ont perdu, qui en parle le mieux. Merci Pierre Hasqui.
Aux États-Unis, quand la liberté d’expression est attaquée au nom de la liberté d’expression
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