
Fatigué du bruit du monde ? Laissez-vous glisser dans le calme d'un jardin secret, endormi depuis cent ans sous une couverture de lierre. Mais que se passe-t-il lorsque cette paix étouffante est brisée par un gardien aux méthodes radicales ? Faut-il sacrifier ce que l'on a toujours connu pour avoir une chance de revoir la lumière ? 'La Cicatrice de Lumière' est une fable chuchotée pour les nuits agitées, une histoire sur la peur du changement et la promesse d'un renouveau inattendu. Une méditation sonore pour apaiser votre esprit et trouver le sommeil.
Dans un jardin ancien étouffé par un lierre centenaire, un nouveau gardien aux méthodes radicales sème le trouble, forçant les petites créatures du jardin à se demander si la véritable renaissance exige de sacrifier les branches familières qui les abritaient autrefois.
Une thérapie de choc, douloureuse et déstabilisante, est-elle le seul chemin vers la guérison et un avenir plus lumineux, même si elle implique de renoncer à un confort immédiat mais illusoire ?
Make Argentina Great Again : les leçons du succès électoral de Javier Milei
Make Argentina Great Again : les leçons du succès électoral de Javier Milei
durée : 00:03:03 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a été le premier à féliciter Javier Milei de sa victoire surprise dimanche, après avoir promis une aide financière liée à la victoire de son allié argentin. Mais cela ne suffit pas à expliquer le succès de cet homme qui a taillé dans les services sociaux.
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durée : 00:03:03 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a été le premier à féliciter Javier Milei de sa victoire surprise dimanche, après avoir promis une aide financière liée à la victoire de son allié argentin. Mais cela ne suffit pas à expliquer le succès de cet homme qui a taillé dans les services sociaux.
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Bonjour Pierre. Bonjour Simon. Vous tirez donc les leçons de la victoire de Javier Miley aux élections en Argentine. Les sondages ne l'avaient pas vu venir, ce qui produit chez Javier Miley encore plus de triomphalisme. Le président argentin, l'homme à la tronçonneuse, que l'on n'a guère pris au sérieux lorsqu'il a été élu il y a 2 ans, n'a pas le succès modeste. Le peuple argentin a décidé de laisser derrière lui 100 ans de décadence, a-t-il lancé. Le premier à l'avoir félicité, c'est Donald Trump et c'est bien normal, il a contribué à ce succès. Le président américain a promis il y a 2 semaines 20 milliards de dollars d'aide à l'Argentine pour traverser ses difficultés financières, mais il avait mis une condition, que Miley gagne les élections de mi-mandat. Quel rôle cette carotte a-t-elle joué dans le choix des électeurs ? C'est sans doute le plus grand achat de voix de l'histoire. Trump a fait de Miley son principal allié en Amérique Latine, un continent auquel il accorde une attention particulière, comme le montre son activisme militaire au large de du Venezuela et de la Colombie. Son succès avec Miley va l'encourager à pousser son influence sur le continent contre la gauche et pour contrer la Chine. Et ce soutien américain Pierre suffit-il à expliquer le succès ? Alors, ça serait une erreur de tout attribuer à la promesse de Donald Trump, même s'il existe une vraie convergence idéologique entre les deux hommes. Il faut aussi tenter de comprendre la recette du succès de ce président libertarien, cette idéologie qui veut détruire l'État au nom de la liberté et qui commence par couper à la tronçonneuse les programmes sociaux. D'abord, comme Trump, rien ne l'affecte, ni les scandales dans son entourage, ni les retraités qui manifestent parce qu'ils voient leurs pensions fondre, ni ses outrances répétées ou ses insultes à ses opposants. Ensuite, la polarisation de l'Argentine lui profite. Il a diabolisé les péronistes, le courant populiste de gauche, lointain héritier de Juan et Evita Peron dans les années 40, rendu responsable de la crise. Le recul des péronistes à un niveau historiquement bas montre qu'une partie de l'électorat s'accommode de la posture amère de Miley. Mais le bilan de Miley plaide-t-il pour lui ? Alors, il y a un chiffre parlant Simon dans le bilan de Miley, c'est celui de l'inflation, passé de près de 300 % il y a 2 ans à 32 % en septembre. C'est toujours beaucoup, mais la tendance permet au président argentin de dire qu'il est sur la bonne voie. Pour l'heure, toutefois, c'est la thérapie de choc avec près de la moitié de la population sous le seuil de pauvreté, en particulier ceux qui ne bénéficient plus de l'aide sociale mise en place par les péronistes. Malgré ces difficultés, les électeurs font donc encore confiance à Miley pour remettre le pays sur les rails, plutôt que de redonner le pouvoir à ceux qui ont la fibre sociale, mais ont mis le pays en faillite. On voit ailleurs dans le monde et même en Europe des adeptes d'un régime radical à la Miley. Comme en Argentine, il surfent sur la défiance envers une classe politique qui a gouverné et a échoué à résoudre les problèmes. Si l'Argentine nous apprend une chose, c'est qu'il ne faut pas sous-estimer la force de ce rejet, même si l'alternative n'a pas réellement fait ses preuves. Merci Pierre.
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