Laissez le monde extérieur s'estomper et rejoignez la Vallée des Pierres Debout, un refuge intemporel où la quiétude est un art. Dans ce conte ASMR immersif, découvrez comment la sagesse du Tisseur d'Ombre transforme l'incertitude de l'orage en une « Garde Bienveillante », tissant un bouclier invisible autour de vos rêves. Une réinterprétation poétique de l’actualité pour apaiser votre esprit et garantir une nuit de sommeil profond, bercée par la certitude que tout est prêt.
In a soothing retelling of current events, a wise guardian explains to his village why preparing for the gathered clouds is the only way to ensure the sun continues to shine upon their children.
How can the courage to face the possibility of the storm become the ultimate shield to preserve our peace?
Pourquoi le général Mandon a fait sa déclaration sur la préparation à la guerre
Pourquoi le général Mandon a fait sa déclaration sur la préparation à la guerre
durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La France doit « accepter de perdre ses enfants », a déclaré le chef d’état-major français au Congrès des Maires de France : cette déclaration a fait polémique. Elle signifie d’abord que la dissuasion n’est efficace que si on est prêt - et que l’adversaire y croit. Or c’est loin d’être le cas.
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Pourquoi le général Mandon a fait sa déclaration sur la préparation à la guerre
Pourquoi le général Mandon a fait sa déclaration sur la préparation à la guerre
durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La France doit « accepter de perdre ses enfants », a déclaré le chef d’état-major français au Congrès des Maires de France : cette déclaration a fait polémique. Elle signifie d’abord que la dissuasion n’est efficace que si on est prêt - et que l’adversaire y croit. Or c’est loin d’être le cas.
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Le 6/9.
Listen anywhere.
Huawei duba.
Wahdahu min Suriya.
Sur France Inter.
Bonjour Pierre Haski.
Bonjour.
Pierre, ce matin vous revenez sur la question de la guerre qui a été soulevée par le chef d'État-major des armées, le général Mandon.
Il existe un lien évident, Ali, entre trois informations qui concernent la Russie et l'Ukraine. D'abord en effet, cette déclaration du général Fabien Mandon, le chef d'État-major, qui a estimé que la France devait accepter de perdre ses enfants à la guerre. Il y a ensuite ce sabotage cette semaine d'une voie de chemin de fer en Pologne, attribué par Varsovie à la Russie. Et enfin, il y a ce nouveau plan russo-américain pour l'Ukraine, rejeté par les Ukrainiens et les Européens car il s'apparente à une capitulation.
Il est plus difficile d'en tirer des conclusions. Pourquoi le général Mandon a-t-il fait cette déclaration maintenant, de surcroît devant le Congrès des maires de France, c'est-à-dire les élus les plus proches des citoyens ? Est-ce une préparation de la population à une guerre qui s'approcherait de nous ? L'emballement provoqué par ces propos mérite explication.
D'abord, il faut reprendre les déclarations des deux derniers chefs des armées françaises, le général Thierry Burkhard et le général Mandon, pour réaliser qu'ils vont dans le même sens depuis un certain temps. « On doit se préparer à une guerre de haute intensité car c'est la meilleure solution pour l'éviter », disait le général Burkhard juste avant de quitter son poste l'été dernier. Son successeur a employé des mots plus crus, mais pour le même message.
Et quel est ce message précisément ?
Il est celui de chefs militaires qui savent que la dissuasion n'est efficace que si on est prêt, et que l'adversaire y croit. Or la France, comme les autres Européens, sont loin d'être crédibles aux yeux de Vladimir Poutine. De la même manière que le président russe a cru qu'il avalerait l'Ukraine en quelques jours, il peut aisément se dire que les Européens sont incapables de résister. La guerre est-elle à nos portes ? Assurément non aujourd'hui. Mais la réalité est, comme l'ont exprimé les Polonais cette semaine après le sabotage : l'Europe n'est pas en guerre, mais elle n'est plus tout à fait en paix.
Les signes ne manquent pas, des survols de drones à la guerre informationnelle. Le propos du général Mandon n'est pas de faire appel à *faire* la guerre à la Russie, mais à être prêt si, dans les prochaines années, la Russie veut tester l'Europe. Il sera trop tard à ce moment-là pour se préparer.
Et que signifie le plan de paix russo-américain dans ce contexte ?
C'est le troisième élément du puzzle, Marion. Donald Trump n'a pas renoncé à son désir d'entente avec Vladimir Poutine, malgré les échecs de ses précédentes tentatives. Le résultat est un plan qui fait la part belle aux ambitions du Kremlin : octroi à la Russie de territoires qu'elle n'a pas conquis, réduction de moitié de l'armée ukrainienne et absence de troupes étrangères pour garantir la sécurité de l'Ukraine.
Ni Kiev, ni les membres de la « coalition des volontaires », cette alliance coordonnée par la France et le Royaume-Uni, n'accepteront ce plan qui prépare les guerres suivantes. Ceux qui pensent que seule l'Ukraine est concernée font un pari risqué sur la sécurité du continent européen. Si cette confrontation se poursuit, il serait irresponsable pour les Européens de ne pas prendre en main leur propre défense face à l'agressivité russe et face au risque de lâchage américain. Ça a un coût, que le général Mandon a crûment exprimé face à la nation.
Pierre Haski, merci. À suivre sur France Inter, Roberto Saviano.
Pourquoi le général Mandon a fait sa déclaration sur la préparation à la guerre
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