Et si la paix ne se décrétait pas, mais se cultivait, comme un jardin secret ? Laissez-vous bercer par l'histoire de deux peuples séparés par un mur de méfiance : le peuple des Oiseaux Chanteurs et celui des Lucioles. Une trêve fragile leur permet d'échanger leurs merveilles, mais les vieilles blessures menacent cet espoir naissant. Guidés par une douce voix apaisante, suivez Lina et Kael dans leur quête, non pas pour abattre le mur, mais pour retrouver la source oubliée qui les unit. 'Le Chant de la Source' est une fable ASMR pour adultes, un murmure réconfortant qui transforme la discorde en une leçon de vie et vous guide tendrement vers le sommeil.
Après une longue discorde, les gardiens de deux jardins ennemis s'accordent sur une trêve fragile, échangeant des oiseaux chanteurs contre des lucioles, mais l'espoir d'une paix durable est menacé par la peur du changement et l'absence d'un sage jardinier, seul capable de réconcilier la terre.
Un court instant de beauté partagée peut-il surmonter des générations de conflit, ou bien les vieilles peurs empêcheront-elles les graines d'une paix véritable de germer ?
Pourquoi il est difficile d’être optimiste au-delà de la première phase du « plan Trump » pour Gaza
Pourquoi il est difficile d’être optimiste au-delà de la première phase du « plan Trump » pour Gaza
durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La première phase de l’accord verra la libération des otages et de prisonniers palestiniens. Mais peut-on réellement être optimiste pour la suite, lorsque les choix plus politiques seront sur la table des négociations ? Pas à ce stade : voici les éléments qui rendent sceptique.
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Pourquoi il est difficile d’être optimiste au-delà de la première phase du « plan Trump » pour Gaza
Pourquoi il est difficile d’être optimiste au-delà de la première phase du « plan Trump » pour Gaza
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sur France Inter. Bonjour Pierre Aski. Bonjour. Pierre, ce matin, vous vous interrogez sur la portée de l'accord de Cesser le feu à Gaza. Quand on suit le conflit israélo-palestinien depuis longtemps, ma première visite à Gaza remonte à 1981. Il y a un 6e sens qui vous empêche de céder aux espoirs démesurés. C'est ce qui se passe depuis l'accord conclu hier entre Israël et le Hamas à l'initiative de Donald Trump. Ce 6e sens me permet d'être optimiste à court terme avec la libération des otages et de prisonniers, l'arrivée d'une aide aux civils de Gaza et un cesser le feu. Mais il m'empêche de l'être à plus long terme, c'est-à-dire de penser que cette première phase sera réellement suivie d'un début de solution politique. Vu la tragédie depuis 2 ans, c'est déjà beaucoup. Il faut se réjouir sincèrement de voir le calvaire des otages israéliens touchait à sa fin, quelque 2000 prisonniers palestiniens sortir de prison, la fin des bombardements et de la destruction de ce qui reste de Gaza. C'est un moment de joie célébré dans la rue par les Israéliens et les palestiniens pour une fois l'unison. Mais c'est la suite qui vous empêche d'y croire. Alors, cette première phase est déterminante Marion parce qu'elle va permettre de clore le chapitre ouvert par le massacre du 7 octobre. La négociation d'une seconde phase va alors s'ouvrir qui décidera de la gouvernance de Gaza, de la sécurité et de la reconstruction en un mot de l'après et c'est beaucoup plus compliqué. La difficulté tient dans les forces politiques dominantes. Côté palestinien, le Hamas a signé l'accord, mais n'entend certainement pas disparaître militairement et politiquement comme le prévoit la suite du plan. Il a une vision radicale et n'y renoncera pas. L'autre courant palestinien incarné par Mahmoud Abbas, le président de l'autorité palestinienne est prêt au compromis, mais il est marginalisé par les Américains et les Israéliens. Quant à la coalition au pouvoir en Israël, elle s'oppose bec et ongles à toute solution qui préfigure un état palestinien. C'est une situation totalement différente de 1993 avec les accords d'Oslo, la seule vraie tentative de paix négocié par des interlocuteurs qui recherchaient le compromis. Mais Pierre, est-ce que les pressions extérieures ne peuvent pas jouer un rôle ? Alors une décision permet d'en douter. L'émissaire américain Steve Whitkoff avait approuvé dans un premier temps, la présence sur la liste de prisonniers palestiniens à libérer de Marwan Barghouti emprisonné depuis plus de 20 ans, souvent surnommé le Mandela palestinien. Mais Israël l'a fait retirer de la liste et les Américains ont accepté ce veto. Pourquoi est-ce significatif ? Libre, Barghouti incarnerait un leadership susceptible de négocier un accord politique avec un large consensus derrière lui selon tous les sondages. Netanyahou préfère avoir en face de lui un Hamas disqualifié par la violence et un Abbas discrédité par son impotence. C'est le meilleur moyen de bloquer toute véléité de deux États. Tout aussi inquiétante est l'absence de référence dans le plan à la Cis Jordanie et à la colonisation. Là encore, il s'agit d'éviter un état palestinien. Avec un Donald Trump qui engrange les bénéfices de son succès et risque de ne pas être très intéressé par la suite, ce sont quelques éléments qui rendent le processus plus complexe et qui m'empêchent d'être vraiment optimiste. Merci Pierre Aski, c'était géopolitique.
Pourquoi il est difficile d’être optimiste au-delà de la première phase du « plan Trump » pour Gaza
Prompts set: ASMR
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Voice generated with: gemini-2.5-pro-preview-tts
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