L'impatience gronde en vous face à un monde qui semble figé ? Plongez dans la quiétude d'une forêt ancestrale où la lumière se fait désirer. Dans l'ombre de géants millénaires, de jeunes pousses rêvent de soleil et apprennent à espérer. 'Le Murmure du Renouveau' est une fable ASMR conçue pour apaiser votre esprit et vous guider vers le sommeil. Découvrez la force tranquille de la patience et la promesse que même le plus long des cycles laisse un jour place à la lumière. Laissez cette histoire chuchotée calmer vos frustrations et vous bercer jusqu'à un repos profond et serein.
Dans une forêt ancestrale où deux arbres millénaires confisquent la lumière, les jeunes pousses apprennent, au gré du murmure du vent, la patience et la certitude que tout cycle, même le plus long, finit par laisser place au renouveau.
Comment la vie peut-elle trouver son chemin vers la lumière et s'épanouir quand l'ordre ancien, aussi majestueux soit-il, refuse de céder sa place ?
Élections au Cameroun et en Côte d’Ivoire, l’alternance impossible
Élections au Cameroun et en Côte d’Ivoire, l’alternance impossible
durée : 00:03:23 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Paul Biya, 92 ans, au pouvoir depuis 1982, a été réélu pour un huitième septennat, tandis qu’Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire, 83 ans, fera un quatrième quinquennat. La question démocratique reste posée en Afrique, où les pays qui pratiquent l’alternance sont encore minoritaires.
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Élections au Cameroun et en Côte d’Ivoire, l’alternance impossible
Élections au Cameroun et en Côte d’Ivoire, l’alternance impossible
durée : 00:03:23 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Paul Biya, 92 ans, au pouvoir depuis 1982, a été réélu pour un huitième septennat, tandis qu’Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire, 83 ans, fera un quatrième quinquennat. La question démocratique reste posée en Afrique, où les pays qui pratiquent l’alternance sont encore minoritaires.
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La grande matinale. Sur France Inter. Bonjour Pierre Haski. Bonjour Simon. Vous revenez sur les élections qui viennent de se dérouler au au Cameroun et en Côte d'Ivoire. Paul Biya, 92 ans, réélu au Cameroun pour un 8e Septennat dans un pays dont la moitié de la population a moins de 18 ans. Alassane Ouattara, 83 ans, réélu en Côte d'Ivoire pour un 4e quinquennat dans un pays dont l'âge médian est aussi de 18 ans. Ces deux élections présidentielles dans deux pays importants d'Afrique francophone interrogent et pas seulement sur l'âge du capitaine. Elles sont révélatrices de la difficulté de nombreux pays africains à produire des alternances apaisées, à renouveler les élites quand celles qui sont en place n'en partent plus. En 1980, le président Sénégalais Léopold Sédar Senghor avait fait sensation, il était le premier président sur le continent à avoir choisi de quitter volontairement le pouvoir sans pression de la rue ou de l'armée. Ses homologues étaient furieux, il donnait le mauvais exemple. Senghor avait gouverné 20 ans après l'accession du Sénégal à l'indépendance et avait jugé plus sage de passer la main à la génération suivante. 2 ans plus tard, Paul Biya accédait à la présidence du Cameroun, il y est toujours 43 ans après, un record mondial. Alors que dire de ces deux élections qui viennent de se dérouler ? Alors dans les deux cas, Simon, les jeux étaient faits d'avance. Au Cameroun, le principal candidat opposé à Paul Biya, Issa Tima Bakari a proclamé sa victoire, mais c'est le président sortant qui a été déclaré vainqueur par la Cour Suprême acquise au pouvoir. Des incidents ont éclaté pour contester le le résultat, mais Paul Biya est un déboulonable même s'il passe une bonne partie de l'année en cure en Suisse et que le pays vit au rythme des rumeurs sur sa santé. En Côte d'Ivoire, pays qui a déjà connu par le passé une guerre civile à la suite d'élections contestées, les principaux opposants ont été empêchés de se présenter, l'ancien président Laurent Gbagbo et l'homme d'affaires Tijan Ti. Le président sortant sans surprise reçu 90 % des voix. Ces deux élections ne convainquent personne, pas plus que les explications des intéressés pour s'accrocher au pouvoir homme providentiel irremplaçable. Quels sont les risques Pierre de cette situation ? Il y a eu ces derniers mois dans plusieurs pays un vent de révolte de la génération Z né entre la fin des années 90 et la fin des années 2000. Des gouvernements sont tombés au Népal ou à Madagascar malgré le caractère spontané et peu structuré de ces mouvements. Ce n'est pas tant le fait que ces dirigeants aient 83 ou 92 ans comme Ouattara et Biya qui posent problème, que l'immobilisme généré par une telle longévité au pouvoir. Lorsque l'alternance n'est plus possible, elle passe par d'autres voies, la rue ou le coup d'état militaire ou les deux comme à Madagascar récemment. L'Afrique n'est pas condamnée à cette impasse. Le Sénégal qui a connu plusieurs alternances démocratiques, la dernière en date l'an dernier, malgré quelques tensions, tout comme le Ghana anglophone également en Afrique de l'Ouest montre que c'est possible. La question démocratique reste posée en Afrique non pas par mimétisme d'un occident qui n'a pas de leçons à donner, mais pour répondre aux aspirations d'une population jeune et frustrée de voir comme le chantait autrefois Michel Delpech toujours le même président. Pierre Haski, merci beaucoup. À demain dans un instant le grand entretien de la matinale consacrée à la COP 30, la Conférence des Nations Unies sur le climat qui s'ouvre dans 10 jours au Brésil.
Élections au Cameroun et en Côte d’Ivoire, l’alternance impossible
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