Et si le chemin vers le sommeil se trouvait au cœur d'une vallée de larmes ? Laissez le tumulte du monde s'évanouir et plongez dans 'Le Pont des Murmures', une fable ASMR chuchotée pour apaiser votre esprit. Dans un monde où deux royaumes se déchirent depuis des générations, une volonté mystérieuse les contraint à bâtir un pont pour libérer leurs captifs. Au rythme lent des marteaux et des secrets portés par le vent, assistez à la naissance d'un espoir fragile. Une expérience sonore et poétique conçue pour vous guider vers un repos profond et réparateur. Oubliez tout et laissez-vous bercer.
Poussés par la volonté d'un puissant architecte extérieur, deux royaumes ennemis construisent un pont fragile pour libérer leurs captifs, semant une graine d'espoir incertain dans leur vallée de larmes.
Une volonté extérieure, aussi puissante soit-elle, peut-elle suffire à semer les graines d'une paix durable entre deux peuples meurtris par une longue querelle ?
Trump obtient sous pression un accord entre Israël et le Hamas
Trump obtient sous pression un accord entre Israël et le Hamas
durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre Haski - C'est sous la pression du président américain que les négociateurs israéliens et du Hamas ont conclu un accord sur la première phase du plan pour Gaza, prévoyant la libération des otages israéliens et de prisonniers palestiniens. La suite de la mise en oeuvre du plan est plus incertaine.
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Trump obtient sous pression un accord entre Israël et le Hamas
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La grande matinale sur France Inter. Géopolitique, bonjour Pierre. Bonjour Nicolas. Pierre, vous revenez sur l'accord conclu cette nuit sur Gaza. Quand l'Amérique veut ou plutôt quand Donald Trump veut, tout est possible. C'est la principale leçon de cet accord conclu cette nuit en Égypte sur la première phase du plan pour Gaza. Car c'est bien ce qui s'est passé dans ces négociations. L'accord n'est pas le fruit d'un compromis entre les belligérants, Israël et le Hamas palestinien, mais d'une volonté américaine soutenue par les négociateurs régionaux, le Qatar, l'Égypte et la Turquie. De quoi se demander pourquoi cette volonté n'a pas été employée plus tôt pour mettre fin à la tragédie en cours. Le plus important à ce stade est que cet accord va enfin permettre de tourner la page du calvaire des otages israéliens. Dans les tout prochains jours, les 48 otages vivants ou morts seront libérés par le Hamas et les autres organisations palestiniennes qui les détenaient et rendues à leurs familles. Ils auront passé 2 ans dans des conditions abominables depuis qu'ils ont été capturés lors du massacre du 7 octobre 2023. La prise d'otages de civils, ne l'oublions pas, constitue un crime de guerre. Cette libération libère les Israéliens d'un verrou psychologique qui empêchait tout le reste. Elle va permettre de penser un après. Et pour quelle raison ? Tant qu'il y avait des otages Nicolas, les Israéliens évitaient de se poser des questions sur la stratégie suivie à Gaza, sur l'après dans les territoires palestiniens ou sur les responsabilités de Benjamin Netanyahu dans l'échec du 7 octobre. Une partie d'Israël contestait bruyamment dans la rue la stratégie du Premier ministre qui ne donnait jamais la priorité à la libération des otages. Elle posait parfois des questions plus politiques mais il y avait ce verrou des otages qui limitait l'horizon. Côté palestinien, c'est plus compliqué encore. Le Hamas s'est fait forcer la main par ses interlocuteurs régionaux, le Qatar et la Turquie en particulier et il va se retrouver nu une fois le bouclier des otages disparu. Il va certes engranger les bénéfices des centaines de prisonniers palestiniens qui seront libérés des geôles israéliennes en échange des otages et de l'arrêt au moins provisoire des bombardements israéliens qui ont transformé la vie des 2 millions de civils en enfer. Mais la suite est incertaine. Et oui, que peut-il se passer après Pierre ? Alors, si la première phase de l'accord est bien mise en œuvre, la suite est un chantier ouvert. Le plan Trump est irréaliste et bancal, il est peu probable qu'il sera possible de négocier aussi vite et aussi efficacement que pour cette première phase qui dépendait d'abord des pressions sur les belligérants. Le désarmement du Hamas, la mise en place d'une administration provisoire à Gaza entre technocrates palestiniens et autorités extérieures avec Tony Blair en vice-roi de Gaza, tout cela est complexe et difficilement atteignable. La suite est entre les mains de Donald Trump une fois de plus dans ce monde redevenu celui des rapports de force. Aura-t-il la même volonté de faire aboutir un accord ou laissera-t-il la place à la tendance naturelle au retour au pourrissement de la crise ou même à la guerre. Il n'existe ni dans la coalition de Netanyahu menacée d'implosion ni au sein du Hamas affaibli mais toujours là, de volonté de compromis. C'est la réalité du Proche-Orient. Ce sont les acteurs extérieurs qui eux seuls ont la capacité de peser, c'est la force et la faiblesse du moment malgré tout historique.
Trump obtient sous pression un accord entre Israël et le Hamas
Prompts set: ASMR
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