
Face au deuil et à la discorde, une gardienne de phare solitaire croit devoir porter seule le poids de la mémoire de son village. Mais une ancienne mélodie et la sagesse silencieuse d'un vieux pêcheur lui enseigneront que la véritable lumière ne naît pas de la solitude, mais de l'union de mille petites flammes. Plongez dans 'Le Silence des Mille Lueurs', une fable poétique et apaisante sur le pouvoir de la communauté et la guérison. Une histoire chuchotée pour retrouver la paix intérieure et s'endormir sereinement.
Après qu'une ombre glaciale ait éteint de précieuses lumières au bord de l'océan, des vents contraires de discorde menacent de disperser les braises du deuil, jusqu'à ce qu'une douce mélodie rappelle que la véritable unité se trouve dans le silence partagé et le soin collectif de la mémoire.
Comment, face à la cacophonie de la colère et de la division qui suit une tragédie, pouvons-nous réapprendre à écouter le murmure de la compassion et à faire refleurir la paix ?
Les leçons de la tuerie antisémite de Sydney
Les leçons de la tuerie antisémite de Sydney
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'attaque antisémite de Bondi Beach a donné lieu à des polémiques inutiles là où l'heure aurait dû être à l'unité contre ce fléau et à la compassion pour les victimes. La résurgence d’antisémitisme dans le monde est trop sérieuse pour être instrumentalisée, surtout par le Premier ministre israélien.
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Les leçons de la tuerie antisémite de Sydney
Les leçons de la tuerie antisémite de Sydney
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'attaque antisémite de Bondi Beach a donné lieu à des polémiques inutiles là où l'heure aurait dû être à l'unité contre ce fléau et à la compassion pour les victimes. La résurgence d’antisémitisme dans le monde est trop sérieuse pour être instrumentalisée, surtout par le Premier ministre israélien.
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l'a grande matinale. Listen anywhere. Wahidu Doba. Wahdahu min Suria. Sur France Inter. C'est géopolitique. Bonjour Pierre. Bonjour Florence. Vous revenez sur l'attaque antisémite de Sydney. Des pires tragédies, on doit tenter de tirer des leçons et la tuerie antisémite de Sydney en est une que rien ne peut justifier sinon une haine à l'état pur. Les juifs pratiquants qui célébraient la fête religieuse de Hanukkah à Bondai Beach ont été tués pour ce qu'ils étaient, c'est la définition même de l'antisémitisme. Mais là où on pouvait espérer une communion de condamnation et de solidarité autour du rejet de l'antisémitisme et de compassion pour les victimes, les fureurs de la polémique ont été immédiates comme un réflexe pavlovien en ces temps de bouleversement et de polarisation fondés sur la colère. Les échanges des dernières 48 heures entre Benjamin Netanyahu et son homologue australien Anthony Albanese portent la marque de la confrontation verbale au lieu de se concentrer sur les victimes et le deuil. Le premier ministre israélien a dimanche accusé le chef du gouvernement australien d'avoir jeté de l'huile sur le feu de l'antisémitisme en reconnaissant en juin dernier l'état de Palestine en même temps que la France et d'autres pays. Hier, Anthony Albanese a rejeté ses critiques et préféré rappeler que l'heure était à l'unité pour les australiens. Comment est-ce qu'il faut analyser cet échange ? Alors, il est avant tout politique. Le premier ministre israélien, malgré les circonstances tragiques, n'a pas pu s'empêcher de marquer des points, de s'en prendre à ceux qui l'ont désavoué en juin sur la question de Palestine. En faire les complices de l'antisémitisme constitue un abus de langage et dessert la cause du combat contre l'antisémitisme. On en retrouve des échos dans le débat politique français avec les propos de la ministre Aurore Berger qui a accusé ceux qui ont parlé de génocide à Gaza d'avoir, je cite, armé les terroristes à Sydney. C'est un raccourci d'autant plus outrancier que l'on en sait plus sur les tueurs de Bondai Beach. L'un des deux terroristes a été repéré depuis des années par les services australiens pour ses liens avec l'État islamique. C'est dire que sa radicalisation n'est pas liée aux événements de Gaza ou aux critiques d'Israël. L'idéologie de Daesh est bien connue, nous en avons souffert en France en 2015. C'est un groupe djihadiste radical qui n'a que faire de nos débats internes. Quelle leçon faut-il en tirer ? Alors la première Florence c'est que la résurgence d'antisémitisme dans le monde est trop sérieuse pour être instrumentalisée. Les morts de Sydney obligent tous les acteurs de la vie publique à bien mesurer leur responsabilité face à ce fléau qui progresse partout. Quel que soit le bord politique, quelle que soit son opinion sur le conflit israélo-palestinien, nul n'a le droit d'utiliser la haine des juifs ou de tout autre peuple pour une cause partisane. Cette responsabilité s'impose aussi aux dirigeants israéliens qui à force de considérer toute critique de leur action, toute condamnation par exemple de ce que font les colons en Cisjordanie en ce moment comme de l'antisémitisme, finissent par le banaliser, il y a suffisamment de vrais antisémites pour ne pas en rajouter. La seconde leçon c'est que nous n'en avons pas encore fini avec l'État islamique dont on voit les tentatives de résurgence en Syrie et qui continue de susciter des vocations jusqu'en Australie. C'est une menace qui concerne la société tout entière et qui dans ses divisions affiche sa vulnérabilité. Merci Pierre.
Les leçons de la tuerie antisémite de Sydney
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