Dans une forêt hors du temps, une tempête a tout changé. Un Vieux Chêne, autrefois gardien bienveillant, est désormais consumé par une colère silencieuse. Pour ne plus jamais souffrir, il décide de dominer, d'étendre ses racines pour tout contrôler. Mais que se passe-t-il lorsque cette quête de sécurité absolue devient un poison pour la terre qui le nourrit ? Laissez-vous bercer par cette fable apaisante, un murmure sur la véritable force, celle qui ne se trouve pas dans l'isolement, mais dans les liens qui nous unissent. Une histoire pour apaiser l'esprit et trouver la paix avant de dormir.
Après qu'une violente tempête a meurtri ses branches, un vieil arbre, consumé par la rage, durcit son écorce et étend ses racines pour dominer la forêt, mais découvre que sa propre survie dépend de la guérison de la terre qu'il partage avec ceux qu'il considère comme ses adversaires.
Comment surmonter un traumatisme profond sans être piégé dans une impasse de revanche, et la véritable sécurité peut-elle être trouvée dans la force seule, ou nécessite-t-elle la recherche d'un équilibre juste avec son environnement ?
Deux ans après le 7-Octobre, Israël dans l’impasse de la revanche
Deux ans après le 7-Octobre, Israël dans l’impasse de la revanche
durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Deux ans après le pire massacre de leur histoire, les Israéliens n’ont pas surmonté le traumatisme, alors que la guerre se poursuit à Gaza, dans l’attente du résultat des négociations. Ils ont gagné les confrontations militaires, mais pas la bataille morale ; et ils sont à l’heure du choix.
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Deux ans après le 7-Octobre, Israël dans l’impasse de la revanche
Deux ans après le 7-Octobre, Israël dans l’impasse de la revanche
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La Grande Matinale. Sur France Inter. Pierre Aki, bonjour. Bonjour Nicolas. Géopolitique, vous revenez ce matin sur le deuxième anniversaire du 7 octobre. Lorsqu'il s'est rendu en Israël pour exprimer sa solidarité quelques jours après le massacre du 7 octobre, Joe Biden, alors président des États-Unis, a donné un conseil aux israéliens. Je vous recommande leur a-t-il dit de ne pas être consumé par la rage que vous éprouvez. Après le 11 septembre, nous étions en furie aux États-Unis. Tout en cherchant la justice et en l'obtenant, nous avons aussi commis des erreurs. Des erreurs est un nom fémisme, 20 ans de guerre en Afghanistan et en Irak pour rien. L'État hébreux n'a pas suivi le conseil de Joe Biden. Il s'est lancé à son tour dans des guerres sans fin à Gaza et dans toute la région. Il a remporté les batailles militaires fort de sa puissance sans équivalent au Moyen-Orient, mais il a perdu la bataille morale par une riposte impitoyable, inspirée par le sentiment de revanche et il se trouve valeurs de choix difficile. Ce deuxième anniversaire de la pire attaque terroriste subie par Israël dans son histoire, a un goût amère, doublé de l'espoir de voir se clore la page douloureuse de la prise d'otage. Les Israéliens n'ont toujours pas surmonté le traumatisme de ce 7 octobre de cauchemar. 2 ans de guerre ne leur ont pas permis de faire le deuil des 1200 victimes ni de solder les comptes politiques de la plus terrible défaillance de sécurité de leur état. Pour quelle raison, Pierre ? Alors Benyamin Netanyahu joue sa survie politique, Nicolas, et il maintient le pays dans un état de guerre qui empêche toute introspection. Le premier ministre israélien semble plus d'une fois lâché par son opinion publique au cours de ces deux années et il est engagé dans une fuite en avant, mais tel un Phoenix, il a su rebondir et engranger des succès comme les coups portés au Hezbollah libanais ou le bombardement de l'Iran, salué par les Israéliens. Sa principale faiblesse qui finit par se voir est son absence de vision de l'après, car il y aura inévitablement un après. Il navigue entre ses alliés d'extrême droite et leur vision d'Apocalypse qui rêve de nettoyage ethnique et de colonisation et les humeurs changeantes de son grand et seul allié, Donald Trump. Netanyahu a embrassé le moment Riviera du président américain tout en sachant très bien qu'il était délirant et il se trouve acculé aujourd'hui quand Trump lui impose un plan qui ne prévoit pas le départ des Palestiniens de Gaza. L'heure de tirer les leçons n'est donc pas encore arrivée. Bah, il est toujours difficile de tirer les leçons dans le feu de l'action, Israël ne fait pas exception. Comme les États-Unis après le 11 septembre, les dirigeants israéliens en phase avec l'opinion ont cherché la vengeance et la démonstration de force. L'opinion a bougé en 2 ans et continuera à évoluer si la guerre s'arrête et les otages sont libérés. L'heure du choix viendra alors. Israël peut-il fonder sa sécurité uniquement sur la force imposée à ses voisins, palestiniens ou arabes, ou bien ne doit-il pas chercher un équilibre entre la sécurité d'Israël et la justice pour les Palestiniens. Ce débat, Israël l'a eu il y a 30 ans au moment des accords d'Oslo qui ont hélas échoué. L'absence de solution pendant trois décennies a produit la catastrophe du 7 octobre. La question reste la même aujourd'hui, mais dans un contexte bien plus tragique. Pierre Aki, merci.
Deux ans après le 7-Octobre, Israël dans l’impasse de la revanche
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