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Les Rivières Souterraines


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Les Rivières Souterraines (ASMR)


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Face au retour d'un passé douloureux, la plus grande force n'est pas toujours la lutte, mais parfois le murmure. Dans le pays d'Alumbra, cinquante ans après une dictature, la fatigue et la peur ont conduit à l'élection d'un homme promettant l'ordre à tout prix. Suivez Kaelan, un jeune poète, dans sa quête silencieuse et poétique. Plutôt que de prendre les armes, il choisit d'écouter les histoires oubliées des anciens pour préserver la vérité fragile des cœurs. 'Les Rivières Souterraines' est une fable ASMR pour adultes, qui transforme une réalité politique complexe en un voyage apaisant vers la compassion et la résilience. Laissez-vous bercer par cette histoire contée à voix basse, et découvrez comment la mémoire, tel un cours d'eau secret, peut nourrir l'espoir et apaiser les âmes avant de dormir.



In a land of stark mountains and long memories, the surprising election of a leader nostalgic for a past dictatorship forces a quiet, poetic exploration of how a nation grapples with fear, memory, and the search for peace.



How can a society, 51 years after escaping a painful dictatorship, elect a leader who sympathizes with it, and where can its people find comfort and hope in such a turn of events?




Source:
https://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_10009.xml

51 ans après le coup d'état de Pinochet, pourquoi le Chili élit un nostalgique de la dictature
51 ans après le coup d'état de Pinochet, pourquoi le Chili élit un nostalgique de la dictature
durée : 00:03:14 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Comment expliquer que, 51 ans après le coup d’état de Pinochet, le Chili a pu élire un nostalgique de la dictature ? Le candidat d’extrême droite, José Antonio Kast, s’est présenté comme l’homme de l’ordre, sur l’immigration et l’insécurité, avec des accents inspirés de Trump et de Millei.

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51 ans après le coup d'état de Pinochet, pourquoi le Chili élit un nostalgique de la dictature
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La grande matinale. Wah. Écoutez. Sur France Inter. C'est géopolitique. Bonjour Pierre Hasqui. Bonjour Florence. Vous nous parlez du résultat de l'élection présidentielle du Chili. José Antonio Cast, le vainqueur de la présidentielle chilienne, a des accents qui évoquent Donald Trump ou l'Argentin Javier Milei. Sur l'immigration ou la sécurité, ces deux thèmes de prédilection, le candidat d'extrême droite était en phase avec les discours les plus radicaux de ces deux présidents emblématiques du virage à droite du continent américain. Mais c'est d'abord dans l'histoire chilienne qu'il faut plonger. Et tenter d'expliquer comment 51 ans après le coup d'état militaire du général Augusto Pinochet contre Salvador Allende, le Chili a pu élire à une forte majorité un nostalgique de la dictature. Lors de sa première campagne en 2017, Caste avait même déclaré que si Pinochet vivait encore, il aurait voté pour lui. Son élection constitue une rupture, il devient le premier président chilien à avoir voté en 1988 pour la prolongation du mandat de Pinochet lors du fameux référendum qui a mis fin à la dictature. Jusqu'ici, tous les présidents de droite comme de gauche avaient soutenu la campagne épique du nom immortalisé par le film no de Pablo Larrain. Comment on peut expliquer cette victoire, Pierre ? Alors le Chili, Florence, a eu une histoire politique accidentée ces dernières années. Une violente crise sociale en 2019 a poussé au pouvoir les partis de gauche derrière l'ancien dirigeant étudiant Gabriel Boric. Cette victoire née dans l'enthousiasme s'est progressivement installée dans le marasme. Une tentative de réforme de la Constitution héritée de Pinochet a échoué. L'Assemblée constituante a accouché d'un texte trop complexe, trop utopiste. La gauche ne s'est pas relevée de cet échec et surtout n'a pas su apporter de réponse aux deux sujets qui ont dominé la campagne, l'immigration et l'insécurité croissante. La candidate de la Gauche Unie, Janette Hara, issue du Parti communiste, est arrivée en tête au premier tour mais sans réserve de voix. L'étiquette communiste a toujours une dimension d'épouvantail au Chili. Elle n'avait pas de chance de passer malgré ses appels du pied au candidat populiste arrivé troisième. Question centrale quel président sera le nouvel élu ? Alors José Antonio Caste promet une main de fer sur les sujets de l'immigration et de la sécurité. Désinhibé par le comportement de Trump et de Milei, il a promis de déployer l'armée aux frontières contre l'immigration illégale, d'expulser massivement les sans-papiers, Vénézuéliens ou Colombiens, de créer plus de prisons en prenant pour exemple le Salvador de Bukele. Ça en dit long sur le climat de notre époque que ses promesses permettent de remporter des élections au nord comme au sud, en Amérique ou en Europe. C'est d'abord l'échec de ceux qui n'ont pas su répondre à ses défis tout en restant dans les clous de l'état de droit. Caste s'inspire du concept paradoxal de démocratie protégée imaginée par Jaime Guzman, l'idéologue de l'ère Pinochet. José Antonio Caste est aussi un ultra conservateur, père de neuf enfants, hostile aux droits des femmes mais il a mis en sourdine ses thématiques lors de la campagne. Ce fils d'un immigrant allemand qui a appartenu au Parti nazi en son temps se veut d'abord l'homme de l'ordre et c'est ce qui lui a permis de gagner. Une leçon chilienne mais aussi n'en doutons pas internationale. Merci Pierre Hasqui.
51 ans après le coup d'état de Pinochet, pourquoi le Chili élit un nostalgique de la dictature


Prompts set: ASMR

Story generated with: gemini-2.5-pro

Voice generated with: gemini-2.5-pro-preview-tts

Music generated with: lyria-002

Cover image generated with: imagegeneration@006