La Nouvelle Vague. Vous en avez déjà entendu parler non, de ce mouvement cinématographique qui a révolutionné le cinéma français et international entre les année 50 et 60 ? À vrai dire, nous oui. Très souvent même. Difficile de passer à côté du monolithe qu'il constitue dans la culture contemporaine et en particulier en Francophonie. C'est à la fois pour désacraliser et célébrer le French "Je Ne Sais Quoi" de l'une des œuvres emblématiques de ce mouvement, que le texan Richard Linklater aurait réalisé Nouvelle Vague, son dernier film, qui sort cette semaine en salle et qui raconte le making-of fictionnalisé du cultissime À bout de Souffle de Jean-Luc Godard, sorti en 1960.
Mais bon, aura sacrée oblige, la simple mention de la Nouvelle Vague évoque facilement le cliché de français gouailleurs qui parlent d'âârt et belles phâmes en fumant des cigarettes. Or, c'est aussi et surtout une appellation bien vaste qui regroupe une multitude de cinéastes aux envies de ruptures et aux voix différentes. D'où notre envie d'écouter une seule d'entre elle : celle d'Agnès Varda dans son film de 1965, Le Bonheur. Préparez-vous à une injection en intraveineuse de Cocorico à base de PTT et de camionette Citroën dans cette image d'Épinal d'une famille parfaite de la province française. Parfaite, au moins, en apparence.