Albert Kakon et Bernard Bohbot ne se connaissent pas. Tous deux Juifs sépharades, québécois et d’origine marocaine, ils se rencontrent pour la première fois au cimetière.
Une facilité à être « étranger » propose l’histoire de deux hommes, un dans la soixantaine qui se considère comme le « Québécois de sa famille », le second dans la trentaine qui ne s’est « jamais senti appartenir à aucune de ses identités ». Malgré leurs origines similaires, ils vivent leur intégration d’une façon complètement différente. Mais tous deux s’entendent sur un point : à Montréal, il est facile de rester « étranger ».
Peu à peu, à travers leurs récits personnels, et avec l’aide de Pierre Anctil, l’un des premiers historiens francophones à s’être intéressé aux communautés juives montréalaises, l’histoire de l’intégration de la communauté juive sépharade à Montréal vous sera racontée. Cette communauté juive francophone originaire du Maghreb et du Moyen-Orient s’est implantée à Montréal à partir des années 1950. Son arrivée a transformé le portrait de la communauté juive montréalaise qui était majoritairement ashkénaze et anglophone.
Réalisation: Maude Petel-Légaré
Musique: Alex Fredo