Dans un rapport publié fin août, l’ONU prend fermement position contre la gestation pour autrui (GPA), la qualifiant de violence faite aux femmes devant être "éradiquée sous toutes ses formes". Alors que le marché mondial de la GPA pourrait atteindre 100 milliards de dollars d’ici 2033, le débat resurgit en France autour d’une possible légalisation d’une GPA dite "éthique". Claire de la Hougue, juriste spécialiste des questions bioéthiques, analyse les implications de cette prise de position historique.