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Description

Dans le funk, la vedette, c’est la section rythmique et ses syncopes. On dit de James Brown   qu’il est le parrain du funk mais pas son père. Car chez James Brown, la vedette c’est James Brown et sûrement pas ses musiciens, ses employés, dévolus à un pattern, certes funky, mais droit comme un I. Au cours des années 70, le funk pointe son nez chez Sly, Bobby Womack , Wilson Pickett mais sans pour autant prendre le leadership. C’est le disco, en l’utilisant comme un ingrédient dansant, qui va lui servir de tremplin. Avec Le freak, c’est chic , Nile Rodgers et Bernard Edwards imposent le funk comme un genre à part, en le popularisant auprès du public blanc qui découvre alors ces vieux de la vieille, les Commodores, Kool and the Gang ou encore Earth Wind and Fire qui s’engouffrent dans le disco-funk comme des morts de faim.

Par ailleurs, le rock qu’on pensait moribond redresse la tête en s’appuyant sur deux guitaristes d’exception : Mark Knopfler en Grande Bretagne et Eddie Van Halen, aux Etats-Unis. Et la pop music n’est pas en reste avec deux nanas aussi jolies que douées : Kate Bush et Debbie Harry. Même le punk, dont on attendait peu, parvient, grâce à Police, à montrer que lui aussi mène à tout, à condition d’en sortir.

 

Playlist 1978

SULTANS OF SWING - DIRE STRAITS

WUTHERING HEIGHTS - KATE BUSH

HOLD THE LINE - TOTO

BAKER STREET - GERRY RAFERTY

YMCA - THE VILLAGE PEOPLE

ROXANE - THE POLICE

‘AIN’T TALKIN’ ‘BOUT LOVE - VAN HALEN

HEART OF GLASS - BLONDIE

FREAK - CHIC

I WILL SURVIVE - GLORIA GAYNOR