Comment transmettre la mémoire de la Résistance et de la déportation après que les derniers survivants sont disparus ? Micro en main, des lycéens partent à la rencontre de descendants de déportés du camp de Buchenwald sur les traces d’une histoire qu’ils pensaient très éloignée de la leur et qui va pourtant s’avérer si proche.
Leur quête les mène sur les traces d’un résistant oublié de l’Histoire, Michel Boitel. Ce déporté atteint du typhus a échangé son identité avec Stéphane Hessel avant de mourir et lui a ainsi permis de survivre au camp. Il était temps de lui rendre hommage.
Cette série documentaire, initiée dans le cadre d'une résidence d'auteur de la Région Île-de-France, a reçu la mention “Transmission” au Prix du podcast du Festival Passeurs d’Histoire du Mémorial de Verdun.
Épisode 5 : Ce qu’il nous reste
Est-ce qu’on peut être témoin de témoin ?
Franka Günther
De retour à Stains, quelles traces matérielles ou mémorielles gardons-nous de Buchenwald ? Au cours d’une séance de consultation de documents aux Archives nationales ainsi que d’un parcours mémoriel dans les rues de Stains, nous découvrons les traces de la déportation conservées dans nos quartiers. Pour les descendant·es de survivants, quelques objets et quelques souvenirs se détachent du récit familial et témoignent de la résistance au sein du camp. Comme ce petit papier écrit de la main de Stéphane Hessel qu’Andrei a retrouvé au Musée du camp et qui fait ressurgir la figure de Michel Boitel. Et si notre projet permettait de restaurer sa mémoire ?