Episode #2 de la chronique de Florence Dellerie, L'instant sentience
Ce dont je vais parler aujourd'hui, c'est d'un sujet qu'on peut, il me semble, qualifier de tabou ; parfois difficile à aborder dans les milieux animalistes... Mais pas seulement. Car personne n'aime vraiment en parler, tout le monde se renvoie un peu la balle. Je veux parler des employé·e·s d'abattoir.
Vous savez, ces gens dont personne ne veut faire le boulot. Ces gens qui sont volontiers qualifiés de "monstres", de "psychopathes", de "pervers sadiques" ou d'"affreux tortionnaires" ; parfois par des personnes végétariennes, véganes ou antispécistes, bien sûr - mais très souvent aussi - notons le paradoxe - par des personnes qui consomment le résultat de ce travail ; à savoir des produits issus des animaux abattus. Je vous propose donc ici ma vision des choses.
Sommaire
1 - On a tendance à voir le monde de façon binaire
2 - Les processus psychologiques à l'œuvre
3 - Capitalisme et précarité
4 - Une erreur stratégique
5 - La pépite
(Steack Machine, Geoffrey Le Guilcher)
6 - Conclusion + citation de fin