Description

Les trois jours du carnaval national à Port-de-Paix, laissent croire que le président Moïse, minimise les revendications de ceux qui exigent son départ, malgré l’article 134-2 fixant la durée de son mandat présidentiel. La tenue des festivités carnavalesques dans la cité de Capoix La Mort constitue apparemment une occasion pour lui de tester sa popularité. Un pari qui semble gagné dans cette ville qui n’avait pas grand-chose en terme d ‘infrastructures. Moise y a tracé l’unique boulevard qui a reçu une immense foule qui s’y défile en liesse pendant les 3 jours gras. Ovationné par des habitants de cette ville ainsi que par des festivaliers venus d’autres régions du pays, l’occupant du palais national est vu comme un sauveur qui fraie des chemins même au milieu des étendues de poussières.  Ainsi Moise, contemple ses œuvres, il regarde la foule qui l’acclame comme un roi et multiplie ses diatribes à l’encontre de ses adversaires. Pendant ce temps, à Port-au-Prince, les bandits font leur carnaval ils défilent en plein jour sous les yeux bien veillant des forces de l’ordre sans aucune contrainte pour animer de peur les paisibles citoyens et citoyennes : les détonations d’armes automatiques s’accordent. C’est la terreur ! alors que dans l’autre bout du pays les chars musicaux animent, des musiciens tels des courtisans du roi adressent de rarissimes honneurs à un président qui depuis son stand présidentiel tire à boulets rouges sur ses adversaires politiques.  Moise, n’est pas content quand on lui rappelle qu’il contrevient à l’article 134-2, car selon lui, le calcul constitutionnel avancé par ses opposants comme argument ne peut en aucun cas primer sur le principe des mathématiques qui révèle une vérité absolue et indiscutable :  1 + 1 = 2. En ce sens, Jomo, appelle ses adversaires à la raison en leur rappelant que jamais il ne quittera le palais national avant le 7 février 2022.

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