La migration postnuptiale, qui débute à la fin de l’été, représente un véritable marathon pour nos amis à plumes. Mais saviez-vous qu’un passereau sur deux seulement survit à l’aller-retour ? Pour espérer franchir tous les obstacles, l’oiseau doit impérativement constituer une réserve de graisse suffisante, carburant vital pour ses longues étapes sans pause.
Quels sont les dangers majeurs ?
La prédation, en tête de liste, notamment pour les plus petits migrateurs.
Les conditions climatiques extrêmes : tempêtes, brouillards, vents contraires… Autant d’éléments qui peuvent désorienter, épuiser ou même faire échouer les oiseaux.
Les barrières naturelles (mers, chaînes de montagnes, déserts) sont des épreuves redoutables, où le moindre écart peut être fatal.
Et surtout, l’impact humain : pollution lumineuse, collisions avec les éoliennes ou lignes électriques, et surtout la disparition des zones de halte migratoire (zones humides, haies, prairies naturelles…), qui empêche les oiseaux de se ravitailler avant la suite de leur périple.
Le baguage : une science au service de la migration
Pour mieux comprendre ces migrations et agir efficacement, les ornithologues ont recours à une méthode essentielle : le baguage.
Cela consiste à :