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Description

Nous sommes en 1968. Happy Day pour Sylvie Vartan. La chanson la plus personnelle de sa carrière va connaître un tel succès qu'elle va dépasser toutes les attentes de ses 2 créateurs, le parolier Pierre Delanoë et le compositeur Jean Renard.

C'est l'histoire d'un fleuve qui prend sa source en Bulgarie — le pays natal de la chanteuse... Benoit Cachin, le biographe de Sylvie Vartan, raconte.

Ce fleuve, La Maritza, coule vers la mer Égée. Sylvie Vartan est née en Bulgarie. Elle vécu là-bas jusqu’à l’âge de 8 ans avant de s’installer en France avec sa famille dans des circonstances déchirantes.

La chanson exprime la nostalgie d'une enfance bulgare. C'est une forme d'un hommage, fort, et très personnel, à ses racines par le biais du symbole de l'eau. Le texte évoque l’exil familial, la perte, la mémoire de l’enfance, mais surtout l’attachement au père.

Dans cette chanson, Pierre Delanoë exprime tout ce que Sylvie Vartan a laissé derrière elle en Bulgarie lors de son départ pour la France,.

Ces paroles, touchantes : « il ne me reste plus rien, pas même la plus pauvre poupée, plus rien qu’un petit refrain d’autrefois ».

Et sur son adoption par la France, une autre phrase : "La Maritza, c’est ma rivière, comme la Seine est la tienne".

En ce happy day de 1968, Sylvie Vartan, du haut de son 8e album, va connaître l'un moments les plus forts de sa carrière. La chanson se classe numéro un des ventes en France, elle y sera certifiée disque d’or, mais le succès dépassera très largement les frontières : Belgique, Suisse, Canada et... qui l'eût cru... quelques années plus tard... la Bulgarie...