Il est une voix, une présence, une légende vivante du cinéma et du théâtre français. André Dussollier, trois fois césarisé, récompensé d’un Molière en 2015, est bien plus qu’un acteur : c’est un conteur d’histoires, un passeur de mémoire, et un artisan des mots. De « Mélo » à « Chers Parents » (en salles le 25 février 2026) en passant par ses chroniques radiophoniques sur RTL où il raconte les grands récits historiques, il incarne une carrière aussi riche que généreuse.Rencontré à Liège, où il présentait « Chers Parents » au FIFCL en avant-première mondiale, il nous parle de son parcours, de son amour pour la poésie (et ce poème de Victor Hugo, "Un mot", d’une brûlante actualité) et de sa vision d’un cinéma qui doit "faire rire et pleurer, comme la comédie italienne". "Le théâtre m’a sauvé", confie-t-il, évoquant son enfance dans un village où tout était tracé, sauf la scène".